Babillot : "On espère rivaliser face à Terminator"

Rugbyrama : Comment abordez-vous cette finale face à Montpellier ?

Mathieu Babillot : Avec forcément beaucoup d’envie, car sinon, on n’a rien à faire là. Une finale de Top 14, c’est un moment particulier, un rêve de gosse et on se dit qu’on n’est plus qu’à quatre-vingts minutes de quelque chose de grand. À nous d’écrire notre histoire et de tout donner pour essayer d’aller au bout.

Après le Racing 92, c’est une autre équipe très physique du Top 14 qui se dresse face à vous…

M.B. : Le défi physique sera une donnée importante mais également la conquête et l’occupation. Comme l’a dit Christophe Urios, Montpellier est une équipe de Terminators, qui a peu de points faibles. Elle est très complète, elle a des avants costauds, des bulldozers à tous les postes, des trois-quarts intelligents, rapides et puissants…bref c’est un gros défi qui nous attend et nous devrons répondre dans tous les secteurs de jeu pour espérer l’emporter.

On se dit pourquoi pas nous ?

Peu de monde pensait Castres capable d’atteindre la finale…

M.B. : On ne nous attendait même pas dans six ! On nous voyait même perdre chez nous à la dernière journée contre Oyonnax. Ça, on ne l’oublie. On est un super groupe, qui vit bien et avec des valeurs humaines alors on se dit "pourquoi pas nous ?". Encore une fois, on est à quatre-vingts minutes de quelque chose incroyable, on doit foncer et ne plus se poser de question. Évidemment, quand on annonce les deux équipes, il y a plus de noms et de sélections à Montpellier. De notre côté, on se resserre sur nos forces : le groupe, l’état d’esprit et on espère rivaliser face à Terminator !

Votre performance défensive face au Racing 92 a-t-elle renforcé votre confiance ?

M.B. : On avait un sentiment de fierté et d’orgueil car c’était quand même très difficile de se sortir de ces huit minutes devant notre ligne. Mentalement, cela nous a fait beaucoup de bien et cela a lié encore plus le groupe pour préparer cette finale.

Vous semblez plutôt détendu. Comment arrivez-vous à évacuer toute cette pression ?

M.B. : On profite vraiment de ces moments-là et du fait de découvrir ce Stade de France mythique. On prend beaucoup de plaisir mais on travaille aussi très sérieusement et on sera fin prêt samedi pour livrer un beau combat.