Fickou : "Nous n’avons pas toujours été au niveau où l’on prétend être"

  • Gaël Fickou (Stade Toulousain) / Top 14
    Gaël Fickou (Stade Toulousain) / Top 14
  • Stade Toulousain - Racing 92
    Stade Toulousain - Racing 92
  • Guy Novès, le sélectionneur du XV de France - 12 novembre 2016
    Guy Novès, le sélectionneur du XV de France - 12 novembre 2016
Publié le Mis à jour
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Alors qu’il prépare la réception de Toulon samedi soir qui peut permettre à son équipe de se maintenir dans le wagon de tête du Top 14, le trois-quarts centre international du Stade toulousain, Gaël Fickou, est aussi revenu sur l’actualité brûlante qui touche le XV de France. Avec prudence et pudeur.

Un joker a été grillé pour Toulouse lors du dernier match à domicile contre Castres. Comment abordez-vous la réception de Toulon ?

Gaël FICKOU : J’espère qu’on n’en grillera pas un autre. Oui, Toulouse a grillé un joker, cela arrive de faire des erreurs mais il faut savoir les corriger.

Surtout que ce sera encore face à un concurrent direct à la qualification samedi…

G.F. : Le droit à l’erreur n’existe pas, comme pour chaque rendez-vous à domicile. On se fixe toujours en début de saison de ne pas perdre à la maison mais on l’a déjà fait une fois. On tâchera de ne pas le faire une deuxième. Ce serait trop important dans ce championnat qui est tellement relevé.

Gardez-vous en tête ce match de Castres ?

G.F. : Forcément mais, à titre personnel, je n’étais pas sur le terrain, donc je ne l’ai pas ressenti de la même façon que ceux qui y étaient. Même si, de l’extérieur, c’était dur à avaler aussi.

Quel goût ce match au Racing la semaine dernière vous a-t-il laissé ?

G.F. : C’est évidemment frustrant parce qu’on fait une première mi-temps de très mauvaise qualité alors qu’en deuxième, on relève la tête. En ce sens, c’est décevant d’avoir laissé quelques points en route car il y avait la possibilité de gagner, sans être prétentieux. Mais le Racing a été plus réaliste que nous.

Stade Toulousain - Racing 92
Stade Toulousain - Racing 92

Quel regard portez-vous sur l’équipe toulonnaise qui semble monter en puissance ?

G.F. : Les Toulonnais ont effectué de beaux matchs et ont un très gros effectif. On sait que ce sera une rencontre très rude avec beaucoup d’engagement. De notre côté, ces dernières semaines, nous n’avons pas toujours été au niveau où l’on prétend être, donc à nous de bien nous préparer pour être prêts samedi. Je pense que ça va taper très fort, que ça va se jouer sur l’intensité. Ce sera un vrai combat.

Cette période de fêtes est-elle particulière dans la préparation d’un match ?

G.F. : Non, je crois qu’on a repris l’entraînement au bon moment, à savoir mercredi. Les Toulonnais le font ce jeudi, donc nous aurons une journée de travail de plus qu’eux mais cela ne veut rien dire. Après, c’est bien de pouvoir partager les fêtes avec sa famille. Honnêtement, l’aspect mental est parfois plus important que celui physique. C’est essentiel que les joueurs se sentent bien et reviennent frais.

Est-ce dur de se restreindre pour les repas ?

G.F. : Non, il faut faire attention. Ce n’est pas forcément difficile. Cela fait six ans que je le vis maintenant et j’en ai pris l’habitude.

L’actualité du rugby est chaude avec le changement de staff en équipe de France. S’immisce-t-elle dans le vestiaire toulousain ?

G.F. : Bien sûr. Après, ce sujet ne me regarde pas du tout et nous sommes focalisés sur les échéances qui vont arriver mais tout le monde en parle, c’est normal. Cela fait partie de notre métier, de notre passion. Même si ça reste vague.

Vous avez connu Guy Novès à Toulouse, puis chez les Bleus. Etait-il le même dans les deux rôles ?

G.F. : J’avais retrouvé le même homme, avec toujours autant de caractère et d’envie. Après, ce sont des choix qui ont été faits et qui ne me regardent pas.

Guy Novès, le sélectionneur du XV de France - 12 novembre 2016
Guy Novès, le sélectionneur du XV de France - 12 novembre 2016

Le fait qu’il y ait un nouveau sélectionneur change-t-il quelque chose à votre approche en tant qu’international ?

G.F. : Non, le staff prendra les meilleurs. Donc à moi d’être parmi les meilleurs pour jouer en équipe de France. Tout simplement. Ce sera toujours le cas.

Mais il faut que cette équipe de France affiche vite de nouveau un visage positif...

G.F. : J’ai l’impression que tout va très vite. L’année dernière, on sort d’un Tournoi des 6 Nations où il y avait de bonnes choses, où on a certes perdu deux matchs mais où on en a remporté trois. L’Ecosse ou le pays de Galles sont quand même de très grandes nations mondiales. Et après, on dégringole… Je n’ai pas eu la chance de faire partie de la tournée de novembre mais c’est important de retrouver un second souffle. J’espère que ça arrivera rapidement car cette équipe a du potentiel. À nous, parce que je m’y inclus dans le sens où cela concerne mes objectifs, de tout faire pour réagir dès le Tournoi si j’ai le privilège d’y être.

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