Exclusif : les confessions de Florian Fritz

  • Florian Fritz - Toulouse
    Florian Fritz - Toulouse
  • Florian Fritz (Toulouse) contre Castres
    Florian Fritz (Toulouse) contre Castres
Publié le Mis à jour
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Le légendaire trois-quarts centre international du Stade toulousain Florian Fritz, qui a raccroché les crampons il y a quelques jours, a choisi de se livrer dans Midi Olympique et de revenir sur l'ensemble de sa carrière. Un entretien exclusif à découvrir dans l'édition de ce lundi.

Alors qu'il a officiellement mis un terme à son immense carrière de joueur, à 34 ans, à l'issue du barrage perdu par le Stade toulousain contre Castres, le trois-quarts centre international Florian Fritz a accepté de se confier dans les colonnes de Midi Olympique.

Lui, le taiseux qui déteste par-dessus attirer la lumière sur sa personne et qui a constamment refusé toutes les demandes d'interview ces dernières années, a décidé qu'il ne ferait qu'un entretien pour retracer son parcours riche de trois boucliers de Brennus, de deux titres de champion d'Europe et de 34 sélections chez les Bleus : "C'est une façon de boucler la boucle. Je n'ai jamais aimé parler de moi. Je préférais me fondre dans la masse. [...] Mon image et le reste, je m'en fous complètement. Ce n'est pas du tout une manière de maîtriser ou contrôler quoi que ce soit, juste ma vision des choses. Je suis moi-même, ça plaît ou pas. Ce que les gens pensent à l'extérieur, ça m'est égal."

Florian Fritz (Toulouse) contre Castres
Florian Fritz (Toulouse) contre Castres

Tout au long de cet entretien, Fritz revient sur l'évolution physique du rugby professionnel, sur les dérives de ce milieu avec l'importance toujours plus prégnante des réseaux sociaux dont il se dit "à des années-lumière", parle de sa relation avec Guy Novès ou encore de son histoire avec le XV de France, lui qui n'aura disputé aucune Coupe du monde : "Sur l'équipe de France, je n'ai strictement aucun regret. [...] Les Bleus, c'est une consécration. Mais il y a aussi des mecs meilleurs que toi sur certaines périodes. Ils prennent ta place et tu n'as rien à dire. Si je méritais vraiment de faire une Coupe du monde, je l'aurais faite. Mais je n'étais pas assez bon à cet instant-là. C'est aussi simple que ça."

L'occasion aussi d'évoquer les coups de sang ou écarts de conduite qui ont émaillé sa carrière et font partie intégrante de ce personnage entier et authentique. A commencer pa rce fameux doigt d'honneur adressé au public, après son expulsion aux Wasps en 2011 : "J'avais le sentiment d'être victime d'une énorme injustice sur le carton rouge. [...] Je ne peux pas dire que je ne regrette pas ce geste. Si je pouvais l'effacer, je le ferais... Mais c'est facile avec du recul. Si on me remet exactement dans la même situation au même moment, je ne vais pas mentir, je suis persuadé qu'il se repasse la même chose."

Retrouvez dès maintenant la version digitale du journal sur www.midi-olympique.fr

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