De Cromières : "La manière dont a été traité le dépassement du salary cap du MHR me gêne"

  • Eric de Cromieres (ASM Clermont)
    Eric de Cromieres (ASM Clermont)
  • Eric de Cromières, le président de Clermont
    Eric de Cromières, le président de Clermont
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Le Président de l’ASMCA, Éric De Cromières est bien décidé à voir son équipe "redevenir clermont", il s’attarde sur les enjeux de la nouvelle saison. Tout en n’oubliant pas de faire peser une petite pression sur son staff, pour qui le début de saison sera crucial.

Midi olympique : Votre club progressé à un certain dégraissage de l’effectif cet été...

Eric de Cromières : Toutes les saisons sont importantes. Celle qui vient est en réalité préparée depuis deux ans… Il faut faire attention à cette catégorisation systématique quand on parle dégraissage, puisque nous avons le même nombre de contrats pros. Simplement, les joueurs qui sont partis ont été remplacés par trois recrues au niveau des trois-quarts, ainsi que par l’intégration de six anciens espoirs qui ont signé leur premier contrat pro. Ce qui nous permet de nous situer dans les critères du salary cap.

Êtes-vous toujours aussi favorable à cette mesure, au vu des contraintes qu’elle fait planer sur un club riche en Jiffs comme le votre ?

E.D.C. : Je pense que le salary cap commence à produire ses effets, puisque nous sommes en face d’un championnat toujours plus incertain et indécis. Ce qui rajoute des problématiques, d’ailleurs, car plus ce championnat sera incertain, plus il sera insupportable pour les effectifs riches en internationaux, qui jouent quasiment sur trois tableaux… Pour autant, cela ne nous empêche pas d’être plus que jamais au soutien de ce dispositif. C’est pourquoi la manière dont a récemment été écarté le dépassement de Montpellier me gêne un petit peu.

Eric de Cromières, le président de Clermont
Eric de Cromières, le président de Clermont

Attendez-vous vraiment queque chose de l’appel de cette décision ?

E.D.C. : Si on n’en attendait rien, la LNR ne l’aurait pas fait ! J’espère simplement que les instances de la FFR comprendront un peu mieux la problématique que le Conseil Supérieur de la DNACG, pourtant composé de comptables, qui n’a strictement rien compris au salary cap ou n’a du moins pas cherché à la comprendre… Certes, la Commission d’appel de la FFR va se retrouver dans une position très ambiguë par rapport au contexte que l’on sait. Mais j’espère que ces gens seront conscients et lucides des conséquences que pourraient avoir leur décision, en faisant abstraction de certaines choses…

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