Echec et Mat ?

Il reste encore un match à jouer pour le Castres olympique et la phase régulière du Top 14 sera terminée. Le CO connaîtra alors son sort : Qualifié ou recalé. Au classement, Castres compte deux points d'avance sur ses poursuivants directs. Il a donc son destin en main. Une victoire, même sans bonus offensif, assurerait automatiquement aux Tarnais une qualification pour les phases finales. Un objectif clairement annoncé en début de saison. Au contraire, en cas de défaite, la bande de Christophe Urios devra compter sur un faux pas de La Rochelle et de la Section paloise...

Inutile de préciser, la première option est largement plébiscitée par le groupe castrais. Pour cela, le CO devra venir à bout d'Oyonnax (13e) dans son antre de Pierre-Fabre. À première vue, rien d'insurmontable pour une équipe habituée à jouer le haut du tableau sauf qu'Oyonnax n'a plus rien à voir avec la formation qui s'était inclinée début novembre lors du match aller (19-32) à Charles-Mathon. "Oyo a trouvé une forme d'équilibre dans ses formes de jeu et dans son équipe. Ils sont en confiance, précise Christophe Urios. Ils ont gagné beaucoup de matches importants et surtout, ces mecs reviennent de l'enfer. Quand tu es proche de te sauver, cela crée une dynamique".

Favori mais...

"Sur les huit derniers matches, leur classement est trompeur. C'est une équipe qui a énormément de potentiel. Cette équipe a eu des difficultés à se mettre en route parce qu'il y a eu des changements importants mais elle a toujours été présente", insiste celui qui a entraîné l'USO durant huit ans. Et si cela ne suffisait pas à inquiéter les supporters castrais, rappelons que le CO alterne le chaud et le froid ces dernières semaines comme le fait d'aller gagner à La Rochelle (18-26) et de se faire corriger la journée suivante à Mayol (59-13) sans véritablement exister.

"On attend ce match depuis le match de Pau, rétorque toutefois Urios. Pour être honnête, après la défaite contre Pau, je ne savais pas si on pourrait se qualifier parce que je savais que ça avançait très fort devant nous. On a fait une connerie et cela a été très dur de la rattraper en raison du calendrier. Du coup, on attendait tous ce match. Et le fait qu'Oyonnax soit bien ou pas bien ne change absolument rien. On attendait ce dernier match pour savoir si on se qualifierait, donc cela ne me fait ni peur, ni pleurer, ni douter. On est prêt pour ce que l'on voulait, c'est une belle opportunité". Et cette fois, il n'y aura pas de seconde chance...