Daguin : "La peur ne fait pas avancer"

  • Clement Daguin - Stade Francais
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  • Clement Daguin - Stade Francais
    Clement Daguin - Stade Francais
  • Clement Daguin (Stade Français) contre Pau
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  • Clement Daguin - Stade Francais
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Publié le Mis à jour
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Avant d'affronter l'ASM Clermont-Auvergne samedi au stade Jean-Bouin, le demi de mêlée Clément Daguin assure que la peur d'une éventuelle relégation ne pèse pas sur les épaules parisiennes. Il déclare même avec beaucoup de confiance : "Comme d'habitude, on va se sauver".

Rugbyrama : Comment appréhendez-vous la rencontre de samedi face à Clermont ?

Clément Daguin : Tous le monde est conscient que nous sommes dans une situation difficile. Personne ne se dérobe face aux responsabilités qui nous attendent. On a tous bien conscience de la mission que nous avons à accomplir. Samedi, ce sera un gros match. On en sait pas trop dans quel état d'esprit seront les Clermontois, mais ce ne sera pas facile. L'objectif, c'est de gagner et de récupérer au moins quatre points pour envisager la suite peut-être plus sereinement.

L'arrivée d'un nouveau préparateur physique a-t-elle fait du bien ?

C.D. : Oui, ça amène un nouveau discours, une nouvelle motivation. C'est un peu de fraîcheur, mais il (ndlr : Steve Walsh) n'a pas non plus révolutionné la préparation physique. La période n'est pas propice au foncier. Il y a des petites bobos pour tout le monde et chacun a besoin de se ressourcer. Je pense vraiment qu'il a apporté une nouvelle dynamique.

Clement Daguin - Stade Francais
Clement Daguin - Stade Francais

Est-ce plus compliqué lorsqu'on joue demi de mêlée d'évoluer sous la pression du stress et peut-être de la peur ?

C.D. : Si je me dis que c'est facile, ça ne sert à rien d'aller sur le terrain. Cela fait partie de mon job. A la charnière, on est forcément un plus exposé, mais c'est aussi ce que j'aime. Je n'ai pas envie de m'effacer face à cette pression. L'objectif, c'est d'entrer sur le terrain la tête haute pour relever ce défi.

Le travail est-il plus difficile lorsqu'on gère le jeu d'une équipe en plein doute ?

C.D. : C'est un travail collectif. A mon poste, je dois aider l'équipe, mais l'équipe doit m'aider aussi à bien gérer le jeu. C'est le côté un peu paradoxal de mon rôle. C'est vraiment donnant-donnant. Les treize autres joueurs doivent donner de la confiance à la charnière pour que nous puissions donner les meilleurs directives et essayer d'emmener l'équipe vers la victoire.

Clement Daguin (Stade Français) contre Pau
Clement Daguin (Stade Français) contre Pau

La peur de la relégation est-elle présente ?

C.D. : Non, parce que la peur ne fait pas avancer. On a eu une prise de conscience collective très récemment parce qu'on a grillé pas mal de jokers. Mais, je peux vous assurer qu'on ne pense pas à la relégation.

Justement, cette prise de conscience n'est-elle pas survenue trop tardivement ?

C.D. : C'est vrai que cette prise de conscience est intervenue un peu trop tard. Mais, c'est toujours la même histoire. Le Stade français est un club un peu à part. Original, j'ai envie de dire. Chaque année, une nouvelle histoire nous tombe dessus. Il y a sans doute eu des disparités au niveau de la motivation, de l'engagement. Et malheureusement, on en a pris conscience un peu tardivement, ce qui nous amène à cette situation un peu délicate. Mais, comme d'habitude, on va se sauver.

Clement Daguin - Stade Francais
Clement Daguin - Stade Francais

A force d'être un peu "atypique" ou en décalage, le Stade français n'est-il pas rentré dans une routine dangereuse ?

C.D. : C'est possible, il y a sûrement un peu de ça. Mais, on essaie de s'en sortir de cette routine.

Sur le plan offensif, les dernières sorties ont rassuré. Seulement, la défense pêche encore. Comment, dans l'objectif du maintien, est-il possible d'encaisser autant de points ?

C.D. : C'est assez bizarre. Depuis le début de saison, nous n'avons jamais vraiment réussi à être performant en défense. On fait pourtant de belles choses, on marque de beaux essais. Même lorsqu'on marque trente points à l'extérieur, ça ne suffit pas parce qu'on en prend quarante. L'idée des prochains matchs, c'est de se concentrer sur la victoire, peu importe si il y a du beau jeu ou non. Pour ça, il faut qu'on retrouve de l'agressivité pour arrêter de prendre autant de points.

Peut-on envisager un jeu plus restrictif, moins ambitieux sur les dernières rencontres ?

C.D. : On va surtout chercher à mieux débuter les matchs et essayer de ne pas prendre l'eau dans les vingts premières minutes, comme on a eu tendance à le faire ces derniers temps.

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