Cotter : "Cette saison, on se déplace en tongs"

Par Rugbyrama
  • Vern Cotter (Coach de Montpellier)
    Vern Cotter (Coach de Montpellier)
  • Vern Cotter et ses enfants - Clermont Perpignan - 3 mai 2014
    Vern Cotter et ses enfants - Clermont Perpignan - 3 mai 2014
  • Finale 2009
    Finale 2009
Publié le Mis à jour
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À quelques jours de son retour au Stade Marcel-Michelin, Vern Cotter a accepté d'évoque ses souvenirs, ses émotions, et la manière avec laquelle il aborde ce match.

Rugbyrama : Expliquez-nous comment vous abordez ce match ?

Vern Cotter : Clermont est une équipe qui a besoin de gagner pour se relancer en Top 14. Je connais l’ambiance là-bas, et ce sera un match très difficile.

Personnellement, l'affect doit jouer un petit peu...

V.C. : Je connais assez bien le club, mais il y a un match à jouer. Je vais apprécier le fait de retrouver d'anciens collègues, des amis, et les supporters. Mais ça reste un match important. Si on n'est pas présent au début à l'impact, on va avoir du mal à suivre le rythme.

Vern Cotter et ses enfants - Clermont Perpignan - 3 mai 2014
Vern Cotter et ses enfants - Clermont Perpignan - 3 mai 2014

Est-ce une des premières dates que vous avez regardé quand le calendrier est sorti ?

VC : Bien sûr, c'est l'occasion de faire de belles retrouvailles. Mais franchement, jusqu'à maintenant, nos matchs à l'extérieur ne sont pas terribles. À chaque fois qu'on se déplace cette saison, on y va en tongs ! J'ai prévenu les gars : s'il fait beau ici (à Montpellier, N.D.L.R.), il fait froid là-bas. Si on se déplace en tongs, on va avoir mal aux pieds (rires).

Quels souvenirs gardez-vous du Michelin ?

VC : Au Michelin, je pense que j'ai connu quatre défaites à domicile en huit saisons. Forcément, j'ai plutôt de bons souvenirs là-bas. J'avais des gens bien autour de moi. Ma famille était bien en Auvergne. Mais aujourd'hui, ce qui m’intéresse, c'est Montpellier. Ça ne veut pas dire que je n'irai pas boire quelques canons après le match !

Quel souvenir vous a le plus marqué là-bas ?

VC : Forcément, le titre ! Après avoir perdu trois finales, remporter la quatrième en montrant beaucoup de détermination... Pour le staff, pour le groupe et pour le peuple, gagner après tant de déceptions faisait du bien. C'était un soulagement pour le public, ça leur a apporté une forme de respect. C'est aussi pour cela que je suis au MHR aujourd'hui : les Montpelliérains n'ont pas encore connu de titre majeur. J'aimerais bien qu'ils aient la même joie que Clermont en 2010.

Finale 2009
Finale 2009

À quel type d’accueil vous attendez-vous ?

VC : Déjà, c'est un public qui soutient son équipe à fond. Ensuite, on aura en face une équipe qui a besoin de victoires, avec des internationaux de qualité. J'en connais un, un Écossais (Greig Laidlaw, N.D.R.L.). Je pense qu'il sera sur le terrain. C'est un compétiteur, je connais sa qualité sur la façon de gérer des matchs de haut niveau. Même si Clermont a quelques blessés, ils n'ont que des internationaux à tous les postes. Ils ont peut-être l'effectif le plus riche du Top 14.

Est-ce que, sportivement, vous pensez à éliminer un concurrent direct ?

VC : On ne sait jamais, il y a encore beaucoup de matchs à jouer. Par contre, on sait que s'ils ne gagnent pas ce match, ils perdent encore une opportunité de monter au classement. On est conscient de ça, mais on a aucune pression. À nous de régler les deux trois choses qui ne marchaient pas trop ces derniers matchs. Il ne faut pas qu'on vise ce match, mais les 10 prochains pour augmenter notre niveau.

Connaissez-vous le chemin du vestiaire visiteur ?

VC : En 2006, je me souviens qu'il n'y avait pas de fenêtres. Il y avait en moyenne 5 000 personnes au Stade. On était sous la tribune principale, on avait la salle de musculation partagée avec d'autres membres du club, et je me souviens que je me servais du vestiaire visiteur pour les séances vidéos. Donc, oui, je le connais (il sourit).

Propos recueillis par Julien Louis (avec Baptiste Barbat)

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