Atonio : "Je sens qu’on commence à monter d’un cran"

Rugbyrama : Uini, vous étiez en stage en début de semaine à Royan avec vos partenaires. Que pouvez-vous nous en dire ?

Uini Atonio : Ça a fait du bien. On était dans un joli cadre, au bord de la mer. Ça change de l’Apivia (centre de performance, ndlr) ou de Deflandre, et je suis sûr que ça fait du bien aux mecs. Chaque année, on fait ça, souvent on était à Arcachon.

Partir sur une victoire, ça doit être plutôt agréable !

U.A : Bien sûr ! Surtout après un mois sans victoire (La Rochelle restait sur quatre défaites consécutives, ndlr), ça fait toujours du bien de gagner.

Quels objectifs vous vous êtes fixés pour la fin de saison ?

U.A : On s’est fixé des objectifs. C’est de gagner, de faire des bons matchs et d’arriver à rester dans les six, et de terminer troisième ou quatrième. On est huit à essayer de se qualifier dans les six. Du coup, chaque match va être dur. On ne peut pas toujours faire une saison comme on a fait l’année dernière. Mais je sens qu’on commence à monter d’un cran, ça va être bien pour les cinq derniers matchs.

Après Lyon, vous recevez Bordeaux, une équipe contre qui les matchs ont toujours été serrés. Vous vous y attendez encore une fois ?

U.A : C’est Bordeaux, c’est à une heure et demie, c’est un derby ! C’est le genre de match qu’il va falloir jouer à fond. Oui, c’est toujours serré et il va falloir faire l’effort de finir devant. Il nous reste trois matchs à la maison (Bordeaux-Bègles, Castres et Stade français, ndlr) et deux à l’extérieur. L’objectif, c’est de gagner les cinq. Mais il faut déjà penser à celui qui arrive.

Vous enchaînez les matchs depuis plusieurs mois. Comment vous sentez-vous ?

U.A : Franchement, ça va, même si je suis un peu fatigué. Je ne sais pas si vous avez vu le match contre Lyon mais j’ai un peu explosé à la 60e (sourire). C’est normal à cette période de la saison. C’est vrai que c’est une saison un peu plus longue que d’habitude. On joue les deux compétitions, c’est pour ça. Normalement, on reste un peu tranquille en Challenge Cup (sourire). Mais là, on était à fond sur les deux. On est obligé. On est payé pour ça, il ne faut pas se plaindre. Je suis toujours content d’être sur le terrain.

Vos prestations sont saluées, c’est plutôt une bonne chose ?

U.A : Ah bon ? Je ne sais pas, peut-être. Quand je vois l’équipe avancer, ça me fait avancer aussi. On est une équipe qui joue ensemble, sans star. Si j’enchaîne les bonnes performances, c’est grâce à l’équipe.