Machenaud : "J’espère qu’on aura l’envie d’être plus agressifs que les Parisiens"

  • Maxime Machenaud (Toulon) - avril 2017
    Maxime Machenaud (Toulon) - avril 2017
  • Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017
    Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017
  • Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017
    Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017
  • Maxime Machenaud (Racing 92) - octobre 2016
    Maxime Machenaud (Racing 92) - octobre 2016
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TOP 14 - Blessé jusqu’à la fin de la saison, Dimitri Szarzewski a naturellement passé le relais à Maxime Machenaud en tant que capitaine du Racing 92. Déçu par le comportement des siens à Montpellier, le demi de mêlée international attend une réaction d’hommes, dimanche, lors du derby francilien dans un contexte explosif.

L’ensemble du groupe et du staff ciel et blanc a semblé très affecté après la lourde défaite à Montpellier (54-3)…

Maxime MACHENAUD : C’est sûr qu’elle a été mal vécue. On pensait avoir fait un petit pas en avant avec notre victoire à Toulouse (8-10, ndlr) et là, on a fait trois pas en arrière. Dans l’engagement, l’agressivité et l’état d’esprit collectif, c’était tout l’inverse de ce que nous avions fait au Stadium. C’est surtout ça qui fait mal à la tête, quand on pense avoir progressé et qu’en fait, non.

Le contexte particulier autour de ce match a-t-il pesé dans votre performance ?

M.M : Vu le résultat, on peut se dire qu’on l’a mal préparé. On a souvent ce qu’on mérite selon notre préparation. On a aussi vu ces banderoles quand on est arrivé au stade mais il ne faut pas se chercher d’excuses. Je trouve par ailleurs dommage d’avoir vu ça car nous, les joueurs, on se retrouve au milieu alors qu’on n’a pas grand-chose à voir avec les conflits d’intérêts évoqués.

Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017
Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017

Malgré l’ampleur de la défaite, le Racing 92 reste maître de son destin pour la qualification…

M.M : C’est surtout le résultat qui est inquiétant par rapport à notre comportement là-bas. On ne pouvait pas se dire que c’était un match bonus ou un joker. Au contraire, cela aurait pu être très bon pour la suite. Aujourd’hui, on sait qu’on n’a plus vraiment le droit à l’erreur.

De quoi donner un peu plus encore d’enjeux au derby francilien, qu’on ne pouvait imaginer si décisif pour les phases finales il y a encore un mois…

M.M : C’est encore plus vrai pour le Stade français, qui a de très bons résultats depuis un mois et qui surfe sur cette dynamique. Nous, on est toujours sur une courbe en dents de scie avec des belles victoires, d’autres plus compliquées et pas mal de défaites aussi. On doit afficher notre vrai niveau sur les deux derniers matches restants.

Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017
Maxime Machenaud (Racing 92) - avril 2017
Ce qui a été relayé à mon sujet durant la fusion n’était que des rumeurs

La fusion avortée a-t-elle servi de déclic pour les deux équipes dans leur redressement ?

M.M : Peut-être aussi que le calendrier a été plus favorable. Nous avons eu deux réceptions, eux un déplacement à Bayonne. C’est donc peut-être aussi une simple coïncidence.

Est-il vrai que vous avez sondé des clubs de Top 14 en apprenant le projet de fusion ?

M.M : Je suis sous contrat avec le Racing et même s’il y avait eu fusion, je l’étais encore donc il n’y avait pas à se poser la question. C’est vrai qu’on m’a envoyé un peu partout à ce moment-là dans les journaux mais pour ma part, je sais que je suis attaché à ce club. Ce qui m’importe est de bien terminer cette saison et de continuer à faire de mon mieux avec le Racing au moins pour les trois suivantes. Ce qui a été relayé dans la presse n’était que des rumeurs. J’ai été surpris par cette histoire de fusion mais c’est tout.

Maxime Machenaud (Racing 92) - octobre 2016
Maxime Machenaud (Racing 92) - octobre 2016
Je pense que le barrage d’il y a deux ans était plus chaud

Doit-on s’attendre à un derby bouillant ?

M.M : On connaît le contexte, avec cette fusion avortée. Le fait qu’il y ait eu pas mal de choses à dire lors des derniers derbys donne aussi un peu plus de piment à ce match et c’est tant mieux. Mis à part cela, je ne vois pas la différence avec les autres derbies. Je pense même que le barrage d’il y a deux ans (le Stade français s’était imposé 38-15 à Jean-Bouin en 2015, année où il a été sacré champion de France, ndlr) était encore plus chaud vu qu’il s’agissait d’un match éliminatoire. Cette défaite avait été dure à avaler car on avait beaucoup subi.

Craignez-vous un excès d’agressivité de la part des Parisiens ?

M.M : Pas du tout ! J’espère même qu’on aura l’envie d’être plus agressifs qu’eux. Et aussi de gagner nos duels, tout simplement. Cela reste du rugby donc je ne vois pas où il peut y avoir de coupeurs de tête. On essaiera en tout cas de ne pas subir comme on l’a fait à Montpellier. En tant que capitaine, je suis focalisé sur ces deux derniers matches cruciaux. Le Racing s’est toujours qualifié en phases finales depuis sa remontée et je n’aimerais pas être le premier à ne pas le faire.

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