Lyon a acquis un maintien historique et affiche des ambitions de Top 6

  • Facundo Isa (Lou)
    Facundo Isa (Lou)
  • Frédéric Michalak (Lyon)
    Frédéric Michalak (Lyon)
  • Félix Lambey (Lyon) face à Clermont - 19 novembre 2016
    Félix Lambey (Lyon) face à Clermont - 19 novembre 2016
  • Toby Arnold (Lyon Lou)
    Toby Arnold (Lyon Lou)
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - On poursuit nos bilans avec le promu lyonnais. Après avoir fait deux fois l'ascenseur lors des ses deux précédentes accessions en Top 14, Lyon s'est maintenu en terminant à la 10e place du championnat. Un maintien notamment acquis grâce à sa solidité à domicile. Avec son arrivée à Gerland, le Lou aspire désormais à de plus grandes ambitions.

La saison : enfin un maintien

Pour la première fois de son histoire, le Lou a réussi à se maintenir en Top 14 au terme d’une saison qui l’aura d’abord vu lutter pour sauver sa place avant de s’immiscer dans la course à la qualification pour les barrages. On peut donc parler d’exercice abouti pour les hommes de Pierre Mignoni qui ne voulaient pas rater leur entrée au stade de Gerland et par la même occasion la séduction de l’exigeant public lyonnais.

Cette performance est d’abord le fruit d’une solidité à domicile (10 victoires, 1 nul, 2 défaites) tandis que les arrivées fin janvier du troisième ligne Facundo Isa et de l’ouvreur Lionel Beauxis ont permis à cette équipe de hisser son niveau de jeu. Déjà réputée pour sa mêlée et sa touche, elle a par la suite offert une palette un peu plus large. Cela lui a notamment permis de signer son unique succès à l’extérieur sur le terrain de Castres, qui a servi de déclic pour ensuite jouer la qualification jusqu’au bout.

Frédéric Michalak (Lyon)
Frédéric Michalak (Lyon)

Le chiffre : 11

Avec en moyenne 11 joueurs Jiff inscrits sur la feuille de match cette saison, le Lou est le plus mauvais élève du Top 14 en la matière. Les conséquences ne sont encore "que" financières avec un retrait de 10% des droits TV et marketing (204 000 euros) mais en cas de récidive, elles pourraient se traduire par un retrait de 2 à 10 points pour la saison suivante. Lyon a déjà pris les devants avec un recrutement en grande partie français.

La révélation : Félix Lambey

À 22 ans, celui qui disputait sa première saison en Top 14 après un prêt convaincant en Pro D2 à Béziers s’est installé comme un membre important de la deuxième ligne lyonnaise. Avec 16 matches disputés cette saison (10 titularisations) et 1 essai, il a pu prouver qu'il était un infatigable. Malgré un manque de densité physique, il court de partout, plaque, gratte et saute. Sa nouvelle convocation avec les Barbarians français montre qu’il est promis à un bel avenir.

Félix Lambey (Lyon) face à Clermont - 19 novembre 2016
Félix Lambey (Lyon) face à Clermont - 19 novembre 2016

La déception : Mike Harris

Il pourrait sembler un peu sévère de considérer l’ouvreur australien comme une déception car il est l’un des joueurs les plus utilisés de l’effectif, mais il a parfois manqué de caractère pour s’affirmer comme le dépositaire du jeu. Si le Lou est allé chercher Lionel Beauxis dès cet hiver, ce n’est pas pour rien. Avant l’arrivée du Girondin, Harris a été titularisé 14 fois en 16 feuilles de match puis seulement 1 fois lors de ses 6 dernières apparitions de la saison.

L'avenir : objectif Top 6

L’objectif sera d’être dans les 6 ! Les Lyonnais ne s’en cachent plus vraiment car ils ont bien failli participer aux phases finales dès leur remontée en Top 14. Officiellement, le discours est de faire mieux. Concrètement, le Lou veut se mêler à la lutte avec les cadors tout en sachant que les demi-finales du championnat auront lieu à Lyon la saison prochaine. Plus raisonnablement, l’équipe de Pierre Mignoni aura pour ambition de disputer les barrages.

Toby Arnold (Lyon Lou)
Toby Arnold (Lyon Lou)

Le recrutement : à dominante française

Pour compenser 23 départs, le club lyonnais savait que décrocher son maintien le plus tôt possible lui permettrait d’effectuer un recrutement plus ambitieux. Les signatures rapides des Clermontois Clément Ric et Jean-Marcellin Buttin ou du Bordelo-Béglais Lionel Beauxis en sont la preuve. 14 recrues sont connues, bien qu’elles n’aient pas toutes été officialisées et il y a un fort accent français pour respecter le règlement sur les Jiff. Mais le gros coup du recrutement aura bien été de conserver le troisième ligne anglais Carl Fearns.

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