Galletier : "Il faut craindre le Racing, c'est une évidence"

  • Kélian Galletier - Montpellier
    Kélian Galletier - Montpellier
  • Kélian Galletier - Montpellier
    Kélian Galletier - Montpellier
  • Kélian Galletier (Montpellier) - 23 décembre 2016
    Kélian Galletier (Montpellier) - 23 décembre 2016
Publié le Mis à jour
Partager :

TOP 14 - Auteur d'une saison remarquable qui l'a vu être propulsé au rang de co-capitaine, le troisième ligne du MHR s'apprête à vivre son premier match de barrage en tant que cadre du groupe héraultais.

Montpellier a un week-end de repos, même si on a vu que quelques joueurs n'avaient pas chômé dans les tribunes de Jean-Bouin... Comment vous sentez-vous ?

Kélian Galletier : L'an dernier, c'est vrai qu'on a constaté que le groupe avait terminé très fatigué. Cette saison, nous n'avons pas eu à gérer une campagne en coupe d'Europe, et ces week-ends de coupure ont fait du bien. Ca a surtout enfin permis de bien s'entrainer, car quand on joue tous les matches, il est difficile de le faire, on est alors plus sur du maintien et de l'entretien. On arrive cette fois en bonne forme, et un petit week-end à boire quelques bières, ça fait du bien, ça rafraichit !

Paradoxalement, vous arrivez aussi en fin d'exercice avec beaucoup de blessés. Y a-t-il de l'inquiétude à ce sujet ?

K.G. : On est quand même en train de faire rentrer quelques joueurs, mais il y a effectivement eu beaucoup de blessures. Cela dit je pense que c'est la même chose pour n'importe quel club, et il manquera peut-être aussi un ou deux mecs au Racing car ils seront sur le flanc. Ce dont je suis certain, c'est la qualité de tout notre effectif. Quelques mecs qui ont joué contre le Stade français ont montré qu'ils pouvaient prétendre à disputer ce match de barrage, que rien n'était fait. Donc ce n'est pas vraiment un sujet d'inquiétude, car je sais que nous serons très compétitifs samedi.

Kélian Galletier - Montpellier
Kélian Galletier - Montpellier

Sentez-vous le MHR mieux armé que l'année dernière (victoire en barrage contre Castres puis défaite en demi-finale contre Toulon) ?

K.G. : Depuis deux ans, on a globalement plus de stabilité au niveau de notre effectif. Il y avait auparavant de grosses révolutions dans le groupe entre les saisons, il y en a eu une quand Jake est arrivé, ce que je comprends, car un entraineur quand il rejoint un club souhaite généralement modeler son effectif. Aujourd'hui, on a une année d'expérience ensemble supplémentaire, et ça compte. Pour ma part, je crois vraiment en l'esprit d'équipe, aux affinités, aux automatismes, et ce sera un atout pour nous en comparaison avec l'an dernier. Nous nous étions appuyés sur la dynamique de la coupe d'Europe, cette fois ce sera sur le vécu.

On va faire face à des mecs revanchards, différents, des joueurs clés, qui manquaient la dernière fois

En parlant d'automatismes, où sont passés ceux de votre conquête, particulièrement de votre mêlée qui semble balbutier ces derniers temps ?

K.G. : Honnêtement, je ne me fais pas vraiment de souci, notamment en mêlée. On a tout de même perdu Nicolas Mas, ce n'est pas rien, mais Antoine Guillamon est arrivé, et il nous fait une bonne saison. Certes parfois en difficulté en mêlée, mais il compense ailleurs. On n'aura peut-être pas tout samedi, le Racing nous dominera sur certaines phases, sur d'autres ce sera nous. Contre eux il y a quelques semaines, nous avions globalement été dominateurs sur la mêlée, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas le cas samedi.

Justement, est-ce que ce match largement remporté va compter dans les têtes ?

K.G. : Ca peut être paradoxal. Il peut nous donner un avantage, car nous les avions battus de manière significative. Mais il peut aussi nous mettre trop en confiance, et je crains forcément plus cette deuxième option que la première. On va faire face à des mecs revanchards, différents, des joueurs clés, qui manquaient la dernière fois.

Kélian Galletier (Montpellier) - 23 décembre 2016
Kélian Galletier (Montpellier) - 23 décembre 2016
Dans la tête des mecs, ils doivent se dire qu'avec la saison pourrie qu'ils ont vécue, ils ont encore une chance d'être champions de France

Vous sentez-vous investi d'une mission d'alerter vos partenaires à cet excès de confiance ?

K.G. : Bien sûr, c'est notre rôle en tant que leader d'appuyer sur le fait que samedi soir, ça peut être terminé pour nous, et nous pouvons passer à côté de quelque chose de grand. A nous de rappeler que ce ne sera pas un match normal. Tout est remis à plat, tu te bats pendant dix mois pour ces moments, et lâcher maintenant, ce n'est juste pas possible. Il faut qu'il y ait un déclic dans les têtes, et si c'est à nous de le créer, nous devons le faire.

Le Racing est-il aussi redoutable cette année qu'il l'était l'an passé ?

K.G. : Je me méfie de tout avec cette équipe. Ce qui est évident, c'est qu'elle a vécu une année difficile, et que la voir là, c'est déjà fort. Je pense même que ça peut l'aider. Dans la tête des mecs, ils doivent se dire qu'avec la saison pourrie qu'ils ont vécue, ils ont encore une chance d'être champions de France. Quand tu as tout qui te tombe dessus, que tu es au plus bas, et que arrives à te relever, ça te rend plus fort. Donc il faut craindre le Racing, c'est une évidence.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?