Et pendant ce temps-là à La Rochelle ? "On ne se pose pas de questions..."

  • Patrice Collazo - La Rochelle
    Patrice Collazo - La Rochelle
  • Romain Sazy (La Rochelle) - 30 avril 2017
    Romain Sazy (La Rochelle) - 30 avril 2017
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TOP 14 - Les Rochelais ne font pas toute une histoire de leur demi-finale de vendredi contre Toulon. Pas de stress même. Histoire de ne pas déjouer.

C’est peut-être la belle histoire, on verra vendredi. On ne va pas trop calculer, et ne pas faire le match 10 000 fois dans nos têtes. En fin de semaine dernière, Romain Sazy et les Rochelais ne semblaient guère décontenancés par l'événement que représente une demi-finale de Top 14.

C’est même le contraire. On n’a peut-être pas d’expérience mais on ne se pose pas de questions, poursuit Romain Sazy. C’est déjà énorme et merveilleux. Ça fait plaisir à nos familles, aux supporters. Il y a trois ans, on était en demies de Pro D2 (contre Pau, ndlr). Et maintenant, on en est là. Jamais en début de saison, je n’aurai prévu ce scénario de finir premier et de se qualifier directement pour les demies. Il n’y a pas de montée cette fois mais quelque chose de bien plus important au bout.

Romain Sazy (La Rochelle) - 30 avril 2017
Romain Sazy (La Rochelle) - 30 avril 2017

Premiers de la phase régulière avec 85 points, les hommes de Patrice Collazo et Xavier Garbajosa, à qui il faut aussi associer Aksventi Giorgadze, se sont qualifiés directement pour les demi-finales. La tête du championnat, les Jaune et Noir l’ont pris au soir de la 19e journée, le 5 mars, après leur victoire à Toulouse (21-27). Ils ont donc tenu sept matches de plus, gardant leur enceinte de Marcel-Deflandre inviolée en championnat malgré les assauts de Montpellier lors de l’avant dernière-journée. Et puis, entre novembre et avril, il y a aussi eu cette série d’invincibilité, à savoir 11 matches de championnat sans défaite. Les Maritimes ont ainsi égalé le Stade toulousain de la saison 2011-2012. En y ajoutant les matches de Challenge européen gagnés (trois de poule et le quart à Édimbourg), on arrive même à une série de 14 victoires consécutives.

La Rochelle n'est pas là par hasard

Alors, avant de monter dans l’avion pour Marseille où se jouera vendredi soir (21h) la demie-finale contre Toulon, il y a une réalité que Patrice Collazo expose. Pour ce genre de chose, on peut faire confiance au manager rochelais. On a été cherché tout ce que l’on a. Quand je dis ça qu’on prend comme ça vient, ça fait rire les joueurs, mais on fera les comptes à la fin. On s’est donné le droit de jouer une demi-finale. Il n’y a qu’un match où on n’a pas ramené de points (contre l’UBB, le 19 novembre, 26 à 0, Ndlr). En effet, en 26 matches de championnat, les Rochelais auront ramené au moins un point en 25 matches.

Une constance dans l’implication qui fait dire à Uini Atonio que si on (le club) en est là, c’est qu’on a bien travaillé. On ne veut pas s’arrêter là, enfonce-t-il. À part Brock (James) dans l’équipe, personne n’a joué une demie de Top 14. On a gagné un peu partout cette saison (7 fois à l’extérieur, Ndlr). On a donc continué à travailler comme l’a fait. Le barrage entre Toulon et Castres de vendredi, ils l’ont regardé ensemble. Histoire de prendre la mesure de ce qui les attendra ce vendredi. Du solide assurément. Ça nous tarde d’y être, soulignait Patrice Collazo, il y a quelques jours. C’est l’aboutissement d’une saison. La journée de vendredi risque d’être un peu longue mais ce sont des moments qu’il faut savoir apprécier, et meubler.

Patrice Collazo - La Rochelle
Patrice Collazo - La Rochelle

Jeudi en fin d’après-midi, la prise de contact au Vélodrome sera très importante, estime Patrice Collazo, dans un stade à la capacité proche de celui de Murrayfield où les Rochelais ont disputé leur quart victorieux de Challenge européen, fin mars. Mais au Vélodrome, il y aura beaucoup plus de monde qu’en Ecosse. À 70 kilomètres de Toulon, il est évident que la bataille des tribunes sera en faveur du RCT.

Les Rochelais, eux, pourront compter sur au moins 4 000 fidèles. À la maison, il y aura plus de 11 000 personnes pour suivre la rencontre sur l’écran géant du stade Marcel-Deflandre. Ça se sent que la ville est derrière nous, on nous applaudit même au marché, sourit Uini Atonio. Il faut passer à la banque et se payer, termine Patrice Collazo. Une demie, ça passe à une vitesse. Ce n’est pas un acquis, ce n'est pas écrit que ça va se répéter chaque année. L’année prochaine, on ne sait pas où l’on sera. Pour le moment, ce qui est écrit c’est le jour et l’horaire du décollage de l’avion pour Marseille. Bon vol.

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