Sans surprise et sans combattre, Goze reste à la tête de la LNR

C'est officiel : Paul Goze (65 ans) reste à la tête de la Ligue Nationale de Rugby. Il n'a même pas eu besoin de "combattre" puisque son seul adversaire déclaré, Mourad Boudjellal, n'a pas élu ce mardi au sein du Comité Directeur. De ce fait, il ne pouvait plus briguer la présidence de la Ligue. Paul Goze va entamer son deuxième mandat au sein de cette institution.

Cette élection, c'est un résultat logique pour un homme apprécié par une grande partie des présidents des clubs professionnels. Et qui louent son bilan plutôt positif : augmentation spectaculaire des droits télévisuels du Top 14 (qui atteindront le chiffre record de 97 millions en moyenne par saison pour la période 2019-2023) ; plus grande visibilité médiatique offerte à la Pro D2 ; hausse substantielle du budget de la Ligue (130 millions d'euros, soit plus que la FFR). Sans oublier la nouvelle convention signée entre la LNR et la FFR pour la période 2016-2010 et un "plan stratégique 2016-2023", adoptés en assemblée générale en juillet dernier.

Boudjellal n'a obtenu que 40 voix sur 104 pour le Comité Directeur

Pour Mourad Boudjellal, seul adversaire déclaré de Paul Goze, c’est un échec. Relatif toutefois puisque le président du RCT ne se faisait guère d’illusions quant à l’issue de l’élection. Il estimait même ses chances à 0%. Des idées, il en a. Des bonnes, des moins bonnes mais certains de ses coups de gueule ne passent pas forcément auprès des autres présidents du Top 14 et de Pro D2.

Se sentant isolé, exclu, Mourad Boudjellal n’a même été élu au sein du Comité Directeur. Il a été devancé par Yann Roubert (Lyon), Francis Salagoïty (Bayonne), Thomas Savare (Stade Français), Jacky Lorenzetti (Racing 92), Marc Chérèque (Grenoble) et Pierre-Yves Revol (Castres). Ils étaient 7 en balance pour 6 postes à pourvoir : Boudjellal est donc le seul écarté (il n'a obtenu que 40 voix sur 104). De ce fait, il ne pouvait même plus briguer la place de Président de la LNR. Fin du suspense. Goze va donc enchaîner avec un deuxième mandat de quatre ans.

C.M avec Anthony TALLIEU, envoyé spécial