Pour l'agent de Carter et Rokocoko, "c'est juste une utilisation thérapeutique"

Contrôlés positifs aux corticoïdes lors de la dernière finale du Top 14 remportée par le Racing, Dan Carter et Joe Rokocoko ne seraient pas en faute selon leur agent, qui n'a pas tardé à réagir dans la presse néo-zélandaise.

Simon Porter, qui s'occupe des affaires des deux stars du club francilien, clame qu'ils avaient bien l'autorisation d'utiliser ces substances interdites, à usage thérapeutique. Lui-même n'est pas étonné des résultats de ces tests, affirmant qu'il était au courant depuis le jour de la finale contre Toulon, le 24 juin à Barcelone.

Porter : "Tous les documents étaient en place"

Nous sommes au courant depuis plusieurs semaines. Selon nous, tous les documents concernant les autorisations nécessaires pour ces cas d'exception étaient en place" explique-t-il ce vendredi matin au New Zealand Herald.

C'est juste une utilisation thérapeutique, la cortisone est un médicament utilisé communément pour traiter les douleurs et les inflammations. Nous avons été rassurés sur le fait qu'il n'y avait rien à craindre, qu'il n'y avait aucune faute, qu'il n'y avait aucune affaire dont il faudrait répondre, a-t-il assuré.

Porter affirme même au journal néo-zélandais que Carter était sous cortisone depuis sa blessure à un mollet qui l'avait poussé à quitter ses partenaires lors de la finales de Champions Cup face au Saracens le mois précédent. Rokocoko, lui, se remettait d'une blessure à un genou. Selon l'agent, les médecins du Racing 92 ont bien déposé les justificatifs autorisant ces joueurs à utiliser de la cortisone.