"Nous nous sommes foutus dans le rouge bêtement et idiotement" - Le Top déclas de la 23e journée

Nicolas Godignon (entraîneur Brive)

En l'emportant à Clermont (21-26), les Brivistes ont mis fin à 14 ans de disette. Surtout, les Corréziens se sont replacés au classement.

Oui nous rêvons de phases finales mais il y a encore des matches difficiles. Rien n'est fait, loin de là.

Thomas Domingo (pilier Clermont)

Pour les Auvergnats, c'est la douche froide après le quart de finale victorieux en Champions Cup dimanche dernier...

Il va falloir vite se réveiller car la fin de championnat va être compliquée pour nous. Nous nous sommes foutus dans le rouge bêtement et idiotement.

Baptiste Couilloud (demi de mêlée de Lyon)

Énorme soulagement pour les Lyonnais. Le maintien est dans la poche avec ce premier succès hors de leurs bases en Top 14 cette saison.

Depuis le temps que l'on attendait cette première victoire à l'extérieur ! Celle là, elle fait vraiment du bien. Il était temps.

Christophe Urios (directeur sportif de Castres)

Avec un troisième revers de rang, les Tarnais se sont compliqués la tâche pour les phases finales.

La qualification ? Ce n'est pas terminé et on va continuer à se battre. Ce qui est plus inquiétant, c'est la qualité de notre rugby depuis quelques semaines.

Fabien Alexandre (troisième ligne de Grenoble)

Après la claque reçue à Montpellier (54-14), les Isérois ne se font plus guère d'illusion.

On ne parle plus de maintien, même si ce n'est pas mathématiquement fait. Comme Paris a gagné à Bayonne, on sait que c'est mort. On ne jouera plus en Top 14 la saison prochaine, il va falloir profiter de ces derniers matches pour se faire plaisir.

Fulgence Ouedraogo (troisième ligne de Montpellier)

Pour les Héraultais, la mission est remplie avec la victoire bonifiée conte le FCG.

Ce sont des points qui vont compter pour le classement final sachant que l'on vise la troisième place.

Vincent Etcheto (manager de Bayonne)

Officiellement relégués en Pro D2, l'heure est au bilan pour les Basques.

Peut-être qu'il faut remettre le rugby en question, qu'on a été trop ambitieux comme je le lis. Mais est-ce qu'on était capable de faire un rugby très restrictif ?

Gonzalo Quesada (manager du Stade français)

Et si l'histoire de la non-fusion avec le Racing 92 avait donné un supplément d'âme aux Parisiens ? Le Stade français a validé son maintien et peut même encore rêver aux phases finales.

On a fait 11 changements. On a pris des risques. Mais c'est génial quand on sait d'où on vient [...] Les joueurs ont su se resserrer après l'épisode de la fusion/non-fusion alors que ça aurait pu péter.