Sous la pluie, Plisson a sorti Paris d'une bien mauvaise situation
TOP 14 - Au Mans, les Parisiens ont réussi à se défaire de valeureux Agenais grâce au sang froid de leur buteur, Jules Plisson, après la sirène (28-26).
Victoire in-extremis du Stade français sur la pelouse de la MMArena. Opposés à des Agenais très accrocheurs, les Parisiens sont allés chercher ce succès au mental après un match plus que laborieux. Bousculés dans l’engagement et en conquête, les joueurs de la capitale s'en sont remis au pied de Plisson et à leur jeu de passes qui aura permis d'inscrire 3 essais malgré une pluie torrentielle.
Tous les acteurs de la rencontre avaient cette mine triste et déçue à la fin du match. Pour les Agenais, la déception fût grande, eux qui menaient jusque dans les arrêts de jeu. Pour les Parisiens, cette sensation d'avoir une nouvelle fois produit un rugby approximatif et sans relief laissait en bouche un goût amer. Seul l'état d'esprit est à souligner pour les hommes de Gonzalo Quesada.
Même Jules Plisson, lui qui a signé cette "pénalité de la gagne", avait le visage fermé. Logique après un tel chemin de croix ce samedi, et toute cette saison finalement. Pourtant, cette rencontre fût globalement plaisante malgré les conditions très difficiles. Du jeu, de la vitesse, du mouvement, avec au bout 4 essais pour Agen et 3 pour Paris.
Ballon au chaud, ballon qui avance
Malgré les belles intentions, la pluie portait tout de même son influence sur le jeu avec un ballon glissant, et forcement quelques en-avant des deux côtés. Donc quelques mêlées à disputer. Et dans ce secteur, les Lot-et-Garonnais ont démontré une domination sans partage, bien aidés par le match XXL d'Arthur Joly, l'ancien Parisien. Un secteur qui a permis aux Bleus et blanc d'inscrire deux de leurs quatre essais. Miquel (70e) et Kotze (75e) ont su profiter de mêlées bien en place et de sorties rapides.
Réchauffé par la chaleur des avants, ce ballon a eu la chance de naviguer dans les nombreux mauls pénétrants que cette rencontre a eu à offrir. Engagés et puissants, les hommes de Mathieu Blin ont aussi parfaitement négocié ces phases-là, avec à chaque reprise des avancées significatives.
Paris réaliste
Avec un tel constat, comment le Stade français a-t-il pu s'en sortir ? La réponse réside dans les accélérations fulgurantes de Djibril Camara, auteur de deux essais (33e, 55e). Et la réussite au pied de Jules Plisson.
Mené et surpris par le retour agenais en fin de rencontre, les joueurs de la capitale ont su profiter d'une pénalité inespérée en bord de touche. Venue après une mêlée mal négociée par le SUALG (la seule). L'ouvreur international a fait le reste du travail, sans pour autant exulter tant le match fût éprouvant. Cruel même pour les Lot-et-Garonnais qui avaient leur première victoire à l’extérieur de la saison dans la poche.
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