Urios, Urdapilleta, Tichit... retour aux sources à Oyonnax

  • Antoine Tichit, le pilier de Castres
    Antoine Tichit, le pilier de Castres
  • Christophe Urios (Castres)
    Christophe Urios (Castres)
  • Frédéric Charrier (Castres)
    Frédéric Charrier (Castres)
  • Benjamin Urdapilleta (Castres) - 30 avril 2016
    Benjamin Urdapilleta (Castres) - 30 avril 2016
Publié le
Partager :

TOP 14 - En s'imposant largement à Pierre-Antoine (67-20) le week-end dernier face à La Rochelle, le Castres olympique a retrouvé sa place de sixième au classement au meilleur des moments. Plus que deux journées à disputer pour connaître les vérités de cette saison de Top 14 et pour l'instant, le CO est parfaitement placé pour disputer les phases finales. Reste à poursuivre sur cette dynamique.

Sur le papier, rien d'insurmontable pour le club tarnais, face à une équipe déjà reléguée en Pro D2 après une saison mouvementée. Sauf que voilà, le contexte de ce déplacement dans l'Ain est particulier. Ce n'est pas un match comme les autres. Christophe Urios, son staff, Benjamin Urdapilleta et Antoine Tichit font leur retour à Oyonnax. Un club qui les a vus grandir et s'épanouir. Chacun y a gardé des amis et des proches.

Urios : "Si on avait joué la qualification et Oyonnax la descente, cela aurait été terrible pour moi. Je crois que je n'y serais pas allé"

C'est évident que c'est un match particulier, confirme Christophe Urios, le manager du CO. Je suis très content de retourner à Oyonnax. J'y ai passé huit ans. On a vécu une très belle aventure que je ne revivrais peut-être plus jamais. En termes de confiance, de relations humaines, d'honnêteté et de respect, c'est un endroit qui me marquera à vie. C'est particulier pour moi d'y retourner.

Christophe Urios (Castres)
Christophe Urios (Castres)

Huit années qui ont permis au manager castrais de se construire pour la suite de sa carrière. Forcément, difficile à oublier au moment d'y retourner. Si on avait joué la qualification et Oyonnax la descente, cela aurait été terrible pour moi. Je crois que je n'y serais pas allé. J'aurais été grippé..., avoue même l'ancien gourou de l'USO entre 2007 et 2015.

Il y a un lien très fort. Les gens sont vraiment supers. C'est une ambiance particulière (Charrier)

Situation similaire pour ses deux adjoints. Joe El Abd (entraîneur des avants) et Frédéric Charrier (entraîneur des trois-quarts) ont eux aussi passé quelques années dans le club de l'Ain. En tant que joueurs mais aussi en tant qu'entraîneurs avec au final le même attachement. J'ai découvert ce club au moment de son évolution. Il y a un lien très fort. Les gens sont vraiment supers. C'est une ambiance particulière. C'est une petite ville. Par la force des choses, les joueurs et le staff se resserrent obligatoirement autour du projet confie Charrier, qui a passé huit ans à Oyonnax.

Frédéric Charrier (Castres)
Frédéric Charrier (Castres)

Tout le monde vit pour le rugby dans cette ville. Il y des valeurs extrêmement fortes. C'est vraiment une ville attachante. J'ai passé trois ans magnifique à Oyonnax. On a des amis dans le club mais aussi dans toute la ville, complète El Abd.

Urdapilleta :" J'ai passé 3 superbes années de rugby à Oyonnax. Les trois meilleures de ma vie de rugby pour le moment"

Mais deux des nouveaux joueurs du CO cette saison, et pas des moindres, Antoine Tichit et Benjamin Urdapilleta, vont également retrouver une ville et un club qu'ils connaissent plutôt bien. C'est un peu spécial pour moi. J'ai passé trois superbes années de rugby à Oyonnax. Les trois meilleures de ma vie de rugby pour le moment. Cela va me faire un peu bizarre de jouer contre Oyonnax à Charles-Mathon confie l'ouvreur argentin débarqué à l'USO en 2012 après un passage compliqué au Harlequins.

Benjamin Urdapilleta (Castres) - 30 avril 2016
Benjamin Urdapilleta (Castres) - 30 avril 2016

Il y a un petit pincement au cœur parce que c'est leur dernier match en Top à Charles-Mathon. C'est le club qui m'a lancé et qui m'a appris toutes mes valeurs. il représente pas mal de choses, poursuit le pilier gauche. Alors victoire ou non pour le CO, l'émotion devrait être rendez-vous, samedi (20h45) soir, autour de Charles-Mathon...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?