Mails à l'appui, le Racing apporte la preuve que Castrogiovanni a menti

  • Laurent Travers et Laurent Labit (Racing)
    Laurent Travers et Laurent Labit (Racing)
  • Laurent Travers
    Laurent Travers
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Mis en cause par Martin Castrogiovanni dans un communiqué rendu public par le joueur, le Racing n'a pas tardé à réagir. Par le biais de son entraîneur Laurent Travers, il a tenu à démontrer que les explications de l'Italien, affirmant avoir été tenu à l'écart du déplacement de la demi-finale européenne, ne sont pas recevables.

À l'image du pilier international italien, le Racing n'entend pas perdre la face dans le conflit médiatique qui oppose les deux parties. Ce jeudi, en marge du point presse traditionnel d'avant-match en prévision de la réception de Montpellier, Laurent Travers a dégainé. Castrogiovanni l'a indirectement accusé de l'avoir tenu à l'écart du déplacement à Nottingham, lieu de la demi finale de Champions Cup contre Leicester.

Voici sa réponse, quelques feuilles en main : On a notre conscience pour nous au niveau de l'ensemble du club, que ce soit dirigeants, entraîneurs et joueurs, débute le coentraîneur francilien. Quand il dit qu'il n'était pas convoqué, moi j'ai des preuves, puis, brandissant les papiers à charge : Il y a des mails avec des dates. Quand on dit des choses, il faut les assumer.

Laurent Travers
Laurent Travers

Travers : "Il était convoqué, il est venu et il n'est pas monté dans le bus pour des raisons internes"

Sans agacement ni haussement de voix, le patron des avants alto-séquanais a également livré une version édulcorée du jour où les Racingmen se sont envolés outre-Manche, sans Castrogiovanni : Il n'était pas dans l'équipe et il le savait. En revanche, il était bien prévu dans le groupe et il dit une erreur. Il sait aussi que le matin du départ en Angleterre, il était convoqué, il est venu et il n'est pas monté dans le bus pour des raisons qui doivent rester en interne.

Comme devait le rester cette affaire avant la publication de la désormais célèbre photo de Las Vegas. Ces "raisons internes", peut-être défavorables au joueur, pourraient être révélées si le joueur persiste à attaquer publiquement son ancien employeur. Il n'y a pas de polémique, conclut Travers. Cela nous prive juste d'un joueur. On aurait préféré avoir le choix. C'est dommageable pour le club et pour lui. Maintenant, on ne peut pas tout accepter. On est dans un monde professionnel et il y a des devoirs. Affaire classée ?

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