Le Stade français est-il vraiment armé ?

  • Le Stade français est-il armé pour l'année à venir ?
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  • Gonzalo Quesada et Jules Plisson (Stade français) - Août 2015
    Gonzalo Quesada et Jules Plisson (Stade français) - Août 2015
  • La détresse de Pascal Papé (Stade français) - 12 mars 2016
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Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Auteur d’une saison noire après son titre de Champion de France, le Stade Français espère retrouver les sommets du Top 14. Mais avec un seul vrai renfort au sein de son effectif, le club parisien pourra-t-il vraiment lutter pour décrocher le Bouclier de Brennus ?

En parcourant le dossier de presse communiqué mardi par le club, quelques secondes suffisent pour repérer la seule recrue du Stade français. Page 7, le trois-quarts aile fidjien Alipate Ratini (25 ans, 182 cm, 92 kg) pose aux côtés de Waisea, Julien Arias et Jérémy Sinzelle. Un seul renfort, donc, pour espérer titiller le Racing 92, Toulon, Clermont ou bien encore Montpellier et leurs armadas impressionnantes.

Bien sûr, fidèle à sa politique, le club parisien peut s’enorgueillir de lancer dans le grand bain de jeunes joueurs issus de son Centre de Formation (le deuxième ligne Marvin Woki ou l’ailier Maxime Tanguy). Mais la profondeur de l’effectif parisien est-il en mesure de propulser la formation de Gonzalo Quesada vers les phases finales du Top 14 ? Le débat, déjà lancé par Sergio Parisse puis Jules Plisson, reste ouvert.

Conférence de presse de rentrée en présence de Greg Cooper & @AlipateRatini. Et dans la bonne humeur ! ⚡?⚡ #SFParis pic.twitter.com/Ucbvyv6iCd

— Stade Français Paris (@SFParisRugby) July 12, 2016
J’ai très envie de voir les mêmes têtes pour repartir sur un challenge qui me paraît géant (Gonzalo Quesada)

Très attaché à la vie de groupe, le Directeur Sportif argentin réfute pour sa part tout manque d’ambition sur le plan du recrutement. On sait qu’on a un bel effectif avec l’arrivée de Ratini, coupe-t-il. Un jeune avec pas mal de talent et de qualités. On a voulu lui donner l’opportunité de relancer sa carrière chez nous. Je suis aussi un affectif. Il faut savoir garder un groupe réduit. Au-delà du bien que peut apporter l’arrivée de nouveaux joueurs, j’aime bien la relation qu’il y a dans ce groupe. Je pense qu’on a vécu de très bons moments de galère, de joie, de souffrance. J’ai très envie de voir les mêmes têtes pour repartir sur un challenge qui me paraît géant. Le Top 14 sera plus dur que jamais. J’en suis certain.

Avec une dizaine d’internationaux, toutes nationalités confondues, le Stade français devra pourtant composer sans ses forces vives durant les tests de novembre et le Tournoi des 6 Nations. Sans oublier le trois-quarts centre Jonathan Danty, opéré ce mardi d'une épaule et absent pour une durée de 4 mois. Reste à espérer que cette blessure ne confirme pas la malédiction de l’infirmerie parisienne. Très sincèrement, je crois qu’on aura un petit peu plus de chances avec les blessés, sourit Gonzalo Quesada. Si on n’a pas trop de pépins, on a largement un effectif pour jouer le Challenge européen à fond et le Top 14. Mais il faut que l’ensemble de notre effectif soit très performant et qu’on n’ait pas de joueurs en méforme.

Gonzalo Quesada et Jules Plisson (Stade français) - Août 2015
Gonzalo Quesada et Jules Plisson (Stade français) - Août 2015
Je n’ai pas passé de bonnes vacances et je sais que mes coéquipiers non plus (Pascal Papé)

Douzième du Top 14 la saison passée, le Stade français a bien conscience qu’il n’est pas à l’abri d’un nouveau scénario catastrophe. On a eu que quatre semaines mais on était tous d’accord sur le fait qu’il fallait très vite se remettre au travail, souligne Quesada. On avait très envie de repartir sur de nouvelles bases, une page blanche, pour montrer un autre visage. On a cet enthousiasme là.

Et il est vrai que la fin de saison à flirter avec la relégation a pesé sur les esprits du groupe parisien. Je n’ai pas passé de bonnes vacances et je sais que mes coéquipiers non plus, avoue le deuxième ligne Pascal Papé. On est tous passé à côté. On l’a assumé toute la saison. Même s’il n’y a pas beaucoup d’arrivée, on se connaît tous. On a la chance d’avoir un groupe sain avec des garçons à l’état d’esprit irréprochable. Sinon avec ce qui s’est passé, cela aurait pété en plein vol. Mais s’il y a bien une motivation cette saison, c’est de reprendre du plaisir. Et montrer une tout autre image du Stade Français…

La détresse de Pascal Papé (Stade français) - 12 mars 2016
La détresse de Pascal Papé (Stade français) - 12 mars 2016
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