Bonne pioche, Gregan et Nuit-Saint-Georges... Voici Julien Seron

  • Julien Seron, demi de mêlée du Castres olympique - août 2015
    Julien Seron, demi de mêlée du Castres olympique - août 2015
  • Julien Seron, demi de mêlée du Castres olympique, août 2015
    Julien Seron, demi de mêlée du Castres olympique, août 2015
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Pas prévu dans les plans initiaux du CO cette saison, le demi de mêlée Julien Seron a réalisé un match plein contre Toulon la semaine dernière. Gros plan sur cet amateur de vin, fan de Gregan, discret mais attachant.

Julien Seron a parfaitement réussi sa première sortie à Pierre-Antoine, face à Toulon la semaine dernière (24-9). Décisif sur le deuxième essai de la partie grâce à une passe lobée pour Alex Tulou, Julien Seron a aussi inscrit le dernier essai de la rencontre. Une excellente prestation qui ne surprend pas outre mesure le staff tarnais. Ce joueur nous plait parce qu'il colle au ballon, explique Christophe Urios. Il est très juste techniquement et il a un très bon esprit.

Mais le nouvel homme fort du CO révèle aussi que l'arrivée de Julien Seron n'était pas prévue. Au début, on pensait que Cédric Garcia allait rester. Et puis il a eu une opportunité professionnelle de reconversion à Bayonne. C'était difficile de le retenir et cela s'est fait assez tard dans la période de recrutement. Julien était sur le point de s'engager avec Provence Rugby, mais on a réussi à le détourner sur l'autoroute de Narbonne pour le faire venir dans le pays tarnais, plaisante Urios.

Julien Seron, demi de mêlée du Castres olympique, août 2015
Julien Seron, demi de mêlée du Castres olympique, août 2015

George Gregan comme exemple

Pour nous, Julien Seron était la personne idoine, poursuit l'ancien entraîneur d'Oyonnax. On cherchait quelqu'un qui était capable de faire le lien entre Rory Kockott et le jeune Antoine Dupont. Ce n'est pas simple. Il fallait aussi quelqu'un qui soit capable de prendre en charge l'absence de Rory pendant la Coupe du monde et qui accepte sa concurrence à son retour, tout en faisant progresser Antoine Dupont.

Un profil pas évident à trouver en fin de période des transferts. Mais ce challenge n'a pas effrayé le joueur formé à Narbonne. Je vais avoir 32 ans donc je ne me prends pas la tête. Je suis un compétiteur. Je fais le maximum pour jouer. Après, il y aura forcément des choix et je les accepterai, explique le demi de mêlée. Mon rôle est de créer une émulation entre nous trois. J'essaye de travailler dur pour que la concurrence soit bénéfique à toute l'équipe.

Interrogé sur ses modèles ou ses joueurs préférés, Julien Seron répond sans aucune hésitation: J'ai toujours été fan de George Gregan. C'est vraiment un joueur que j'ai regardé et suivi avec attention. Quand je voyais les matches de l'Australie à la télévision, je ne regardais que lui. Tout paraissait facile. Et à son niveau, ce n'est pas facile du tout. Son cerveau allait plus vite que celui des autres. Il faisait toujours les gestes justes, au bon moment.

Un grand amateur de vin

Mais pour celui qui est né à Chalon-sur-Saône, en Bourgogne, une autre passion que le rugby s'impose presque comme une évidence: l'oenologie. J'aime le vin. Et pas nécessairement le Bourgogne, précise pourtant ce grand amateur de Nuit-Saint-Georges. J'aime découvrir de nouvelles bouteilles et de nouveaux goûts. J'ai été à Bordeaux pendant trois ans. J'ai découvert des vins fabuleux, d'autres un peu moins. A Narbonne, il y a des Corbières et des Minervois excellents. Je suis assez ouvert d'esprit sur le vin. J'aime le boire, le goûter et le déguster.

Un autre qualité qui n'a certainement pas échappé à Christophe Urios, titulaire d'un BTS de viticulture et d'oenologie.

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