Boudjellal: "C'est vrai que Jacky s'est un peu inspiré de moi, ce qui prouve déjà qu'il a bon goût"

  • Mourad Boudjellal (Toulon) - 18 juin 2016
    Mourad Boudjellal (Toulon) - 18 juin 2016
  • La joie de Mourad Boudjellal (Toulon) - 18 juin 2016
    La joie de Mourad Boudjellal (Toulon) - 18 juin 2016
  • Mourad Boudjellal et Bernard Laporte
    Mourad Boudjellal et Bernard Laporte
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TOP 14 - A trois jours de la finale qui va opposer Toulon au Racing, Mourad Boudjellal s'est de nouveau illustré. Du parcours semé d'embûches du RCT au respect qu'il porte à Jacky Lorenzetti en passant par le phénomène Bernard Laporte, le président varois a encore régalé mardi soir.

C'est un Mourad Boudjellal visiblement très détendu qui s'est confié mardi soir à nos confrères de Sud Radio. Confiant mais surtout heureux d'être à nouveau en finale du Top 14. Pour autant, le patron du club varois n'en reste pas moins une machine à punchlines ! Petit florilège...

Sincèrement, avec tout ce qu'il nous est arrivé cette année... Jouer un quart de finale de Coupe d'Europe dans les conditions où l’on a disputé cette compétition, le nombre de blessures qu'on a eues, les absences liées à la Coupe du monde... On a joué un match à Brive, il nous manquait 27 joueurs ! Jouer une finale de Top 14, c'est déjà une récompense en soi, a notamment estimé Boudjellal. Je vous rappelle qu'on a perdu O'Connell alors que la saison n'avait pas commencé, Manoa pendant six mois, Halfpenny et Giteau quasiment toute l'année, Mitchell, Tillous-Borde, Etrillard, Ollivon, Juan Smith, Vermeulen... ça fait du monde quand même !

La joie de Mourad Boudjellal (Toulon) - 18 juin 2016
La joie de Mourad Boudjellal (Toulon) - 18 juin 2016
Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que ça chauffe

Cette finale du Top 14 version 2015/2016 justement, elle aura lieu à Barcelone. Un signe du destin pour le capitaine toulonnais Guilhem Guirado ? Pour la photo, ce serait beau que pour une finale de Top 14 à Barcelone, le Bouclier soit soulevé par un Catalan, qui est au demeurant le capitaine de l'équipe de France, a répondu le président du RCT. Mais après, pour le Racing, ça fait un moment qu'ils courent après un titre. Il faudrait être aveugle pour ne pas voir que ça chauffe quand même, ils s'en rapprochent de plus en plus.

Avant d'adresser tout de même un petit tacle au futur adversaire du RCT vendredi soir : Nous, on a vendu tous nos billets, on est en train de récupérer les places du Racing, ce qui est d'ailleurs une anomalie. C'est une anomalie qu'un club soit en finale et ne vende pas ses billets, ce n'est pas normal.

Le Bernard, il est totalement incroyable

Outre Guirado, le cas Bernard Laporte - qui vivra vendredi soir sa dernière avec Toulon - a aussi été abordé à l'antenne de Sud Radio. L'occasion pour Mourad Boudjellal de lui ouvrir son coeur : On savait que Bernard Laporte était en CDD. Il a beaucoup donné. Mais il faut avoir confiance en l'avenir. La seule chose qui m'embête, c'est le côté humain. Le Bernard, avec toutes ses conneries, ses mimiques et ses défauts, on s'y est un peu habitué. Ça va nous manquer ses conneries, ça, c'est clair. Il a réussi quand même à vraiment humaniser les choses et a nous créer des centaines d'anecdotes. Il est totalement incroyable. Ça va énormément nous manquer. Peut être que les victoires, si victoires il y a, n'auront plus la même saveur sans lui. C'est dit...

Mourad Boudjellal et Bernard Laporte
Mourad Boudjellal et Bernard Laporte

Et de conclure en faisant à nouveau le parralèle entre son RCT et le Racing de Jacky Lorenzetti : C'est vrai que Jacky s'est un peu inspiré de moi, ce qui prouve déjà qu'il a bon goût. S'il veut vraiment s'inspirer de moi, il faut qu'il se rappelle que j'ai d'abord perdu trois finales avant d'en gagner une. Autant qu'il soit un modèle parfait, a ironisé l'ancien éditeur de bandes dessinées.

Je respecte énormément Jacky Lorenzetti, on est différent et tant mieux parce que si on était tous pareil, qu'est-ce qu'on s'emmerderait ! Il a son modèle, j'ai le mien, on aime bien se taquiner, mais il y a quand même un respect. Le côté émotionnel, il est sur le fait qu'il y a neuf ans, on jouait une finale de Pro D2 l'un contre l'autre. Neuf ans après, on se retrouve en finale du Top 14 donc le seul constat qu'on peut faire, c'est qu'on a pas trop mal bossé tous les deux.

Retrouvez l'intégralité de cet entretien ici.

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