Ashley-Cooper: "L'UBB peut gagner le Top 14"

  • Adam Ashley-Cooper lors de sa présentation à la presse
    Adam Ashley-Cooper lors de sa présentation à la presse
  • Le président de l'UBB, Laurent Marti, avec Adam Ashley-Cooper
    Le président de l'UBB, Laurent Marti, avec Adam Ashley-Cooper
  • Adam Ashley-Cooper (Australie) face aux All Blacks - Août 2015
    Adam Ashley-Cooper (Australie) face aux All Blacks - Août 2015
Publié le
Partager :

Finaliste malheureux de la dernière Coupe du monde, le trois-quarts australien Adam Ashley-Cooper (31 ans, 114 sélections) s'est montré impatient à l'idée de découvrir la France et l'UBB, pour laquelle il voit grand, lors de sa présentation à la presse.

Comment vous sentez-vous un mois après avoir disputé la finale de la Coupe du monde ?

Adam ASHLEY-COOPER: J'ai coupé trois semaines, je me sens très bien. La saison a été très longue avec le Super Rugby, le Rugby Championship et la Coupe du monde. Cela a été très exigeant physiquement mais je me sens prêt à replonger dans le rugby.

La finale perdue contre les All Blacks est-elle digérée ?

A.A-S: La déception est toujours là mais il faut basculer. Avoir si bien joué, aller si loin dans la compétition, se dire que vous pouvez gagner une Coupe du monde et perdre à la fin, c'est très énervant. Mais c'est le sport. Il faut passer à autre chose.

Il fallait que j'arrive dans une équipe qui joue un bon rugby, qui me corresponde

Que connaissez-vous du Top 14, du club de Bordeaux-Bègles avant de venir ?

A.A-S: J'ai toujours voulu jouer au rugby en France. Je suis venu plusieurs fois avec l'Australie ces dix dernières années et j'ai toujours apprécié ces séjours. Pour moi, ça a toujours été une question de temps. J'ai pris la décision de venir il y a un an. Il fallait que j'arrive dans une équipe qui joue un bon rugby, qui me corresponde, comme l'UBB, qui aime attaquer. Il y a un bon équilibre entre les Français et les étrangers, un bel état d'esprit dans l'équipe et il y a une vraie culture rugby ici. Bordeaux est une ville magnifique donc c'était l'endroit idéal.

Le président de l'UBB, Laurent Marti, avec Adam Ashley-Cooper
Le président de l'UBB, Laurent Marti, avec Adam Ashley-Cooper

On suppose que vous avez parlé du Top 14 avec Matt Giteau et Drew Mitchell, vos compatriotes de Toulon ?

A.A-S: Oui, j'en ai beaucoup parlé. Ce sont eux qui m'ont vraiment expliqué ce qu'était le Top 14. Je sais qu'ils apprécient beaucoup leur séjour à Toulon. Et nous nous sommes donné des rendez-vous pour cette saison. Enfin, je leur ai donné des rendez-vous (sourire).

Hormis Sekope Kepu, votre partenaire en sélection, vous connaissiez d'autres joueurs de l'UBB ?

A.A-S: Quelques uns dont Blair Connor qui est Australien. Mais le plus important pour moi n'était pas de rejoindre un club où jouaient mes amis, je voulais plutôt plonger dans une expérience à la française.

Il y a davantage de chances que je prenne un club de golf qu'une planche de surf vu la température

Avec Blair Connor, vous n'allez pas échapper aux histoires de surf ?

A.A-S: Blair Connor m'a déjà dit qu'il connaissait un bon spot sur la côte. Mais ça fait un moment que je n'ai pas surfé. Mais il y a davantage de chances que je prenne un club de golf qu'une planche de surf vu la température. L'hiver ici n'est pas comme chez nous.

Adam Ashley-Cooper (Australie) face aux All Blacks - Août 2015
Adam Ashley-Cooper (Australie) face aux All Blacks - Août 2015

Quelles sont vos ambitions en venant à l'UBB ? Le Bouclier de Brennus ?

A.A-S: Mon ambition était de rejoindre une équipe capable de le remporter. J'ai ça en tête depuis que j'ai signé ici il y a un an. Et je pense que ce club peut gagner un jour le Top 14.

Je vais débuter l'entraînement lundi prochain

Quand vous avez pris connaissances des attentats à Paris, avez-vous eu peur ?

A.A-S: Non. Pour moi, Bordeaux est un endroit sûr. Ces attaques peuvent arriver n'importe où dans le monde. Même si ça a été une tragédie, même si beaucoup de gens ont été touchés et affectés, je mets ça de côté. Je n'ai pas peur.

Quand allez-vous débuter ?

A.A-S: Je ne sais pas. C'est une question de temps d'adaptation. Je vais débuter l'entraînement lundi prochain et je vais voir avec "Raph" (Ibanez, le manager) ce qu'il attend de moi et voir combien de temps il me faudra pour être prêt.

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?