Grâce à un Plisson impeccable, Paris s'impose enfin hors de ses bases
TOP 14 - En clôture de la 9e journée, les Parisiens ont réussi à remporter leur premier succès de la saison à l'extérieur sur la pelouse de Grenoble (19-21). Le champion de France se relance un peu au classement (10e).
Sans briller, loin s'en faut, le Stade français a réussi son pari : enchaîner deux bons résultats consécutifs. Après avoir fait chuter Clermont lors de la dernière journée, le club de la capitale s'impose à Grenoble (19-21), sa première victoire de la saison hors de ses bases. Elle fut laborieuse, au forceps, au prix d'un jeu minimaliste mais avec la générosité d'une équipe dans le dur et la réussite totale de son buteur Jules Plisson, auteur de tous les points parisiens. Le champion de France compte désormais sept points d'avance sur la zone rouge et c'est bien tout ce qui lui importait ce dimanche.
Rare sous l'ère Gonzalo Quesada, le Stade français a fait le deuil du beau jeu. Rafael Lakafia l'a d'ailleurs confirmé au micro de Canal+, il a utilisé les armes qu'il a travaillées tout au long de la semaine, à savoir le combat et la solidarité. Et c'est ce qui a fait la différence face aux hommes de Fabrice Landreau, qui se sont peu à peu éteints après la pause, tandis que son adversaire pouvait s'estimer heureux de ne rentrer aux vestiaires qu'avec deux points de retard (11-9). Un premier acte marqué par l'essai de l'Australien Kimlin (30e), dans la foulée d'un carton jaune infligé à Flanquart, la blessure du Sud-Africain McLeod, mais surtout par le déchet et les approximations.

Sept sur sept pour Plisson
Absent dans le jeu à plus d'une passe, le Stade français s'en est donc remis à sa conquête, avec succès. Des ballons grattés au sol, des munitions dérobées en touche et une mêlée solide : les bases fortes du rugby sur lesquelles Pascal Papé et ses hommes se sont appuyés. Pour le plus grand plaisir de Jules Plisson. L'ouvreur international a tout passé au stade des Alpes, soit sept pénalités (17e, 38e, 40e+1, 46e, 49e, 61e, 71e), de près comme de loin, en face comme en coin, écœurant les Mammouths isérois.
En face, Jonathan Wisniewski n'a pas eu la même réussite. L'ancien Racingman a pourtant eu la balle de match au bout du pied, mais Pascal Papé a mis ce qu'il lui restait de vitesse pour contrer sa tentative de drop (79e). Papé, symbole de cette équipe parisienne pas vraiment au niveau des standards de jeu qu'elle a pu afficher la saison passée mais qui a eu, au moins, le mérité de l'intégrer et de faire contre mauvaise fortune bon cœur. Aux dépens d'un FCG qui, trois semaines après avoir été rossé par le Stade toulousain (52-12), perd une belle occasion de creuser l'écart sur la zone rouge.
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