Les "coiffeurs" toulonnais vous saluent bien !
TOP 14 - Une équipe très remaniée de Toulon l'a emporté à Villeneuve d'Ascq face au Racing ce samedi (20-21). Le RCT s'est imposé grâce à une pénalité de Frédéric Michalak à la dernière seconde alors que les Ciel et Blanc pensaient avoir fait le plus dur en revenant de l'enfer lors des dernières minutes. Les Varois dépassent les Franciliens au classement.
Menés durant 78 minutes, les Racingmen sont repassés devant à deux minutes du terme avant de finalement s'incliner (20-21)! Une fin de match complètement folle qui devrait laisser des traces dans les têtes et les corps du Racing. Largement remanié, l'effectif du RCT n'a pas semblé souffrir pour autant et frappe un grand coup avant le quart de finale de Coupe d'Europe qui opposera à nouveau les deux équipes.
Quelques minutes ont suffi à donner le tempo: le Racing attaquait et le RCT défendait avant de procéder par contre. Un match à sens unique qui voyait les Franciliens se fracasser sur le mur varois. Un mur qui se fissurait parfois mais ne cédera jamais vraiment avant la 72e minute. Toulon a accepté le défi, Toulon a accepté de reculer, provoquant peut-être chez son adversaire la sensation que l’édifice allait rompre. Et pour le faire rompe, les Racingmen ont mis du volume… mais sans patience, la puissance n’est rien.

L’usure a finalement fait son œuvre et le RCT a craqué dans la dernière ligne droite. Un puis deux essais transformés en sept minutes et le Racing passait devant à deux minutes du terme. On ferme le ban. Mais dans ce match fou, il fallait une fin tout aussi folle. Sur le renvoi du deuxième essai, Castrogiovanni commettait une faute grossière. Et Michalak, titulaire pour la première fois de la saison, expédiait le ballon et sa bande de junior au septième ciel.

Pour la deuxième fois de la saison, Dan Carter était positionné au centre. Résultat? Une deuxième défaite pour le Racing. Si tout ne peux pas être résumé aussi simplement, on pourra toujours admettre que le double champion du monde pèse moins à ce poste-là. Ses 15 points inscrits ne suffisent pas à gommer cette impression: il perturbe moins l’adversaire avec le numéro 12 sur les épaules. Carter en 10, c’est l’assurance de monopoliser plus de défenseurs, d’en fixer quelques-uns et au passage de libérer quelques brèches.
C’est ça, la "B" de Toulon ?
La lecture de la composition avait fait naître une petite moue. Pour ce choc de la 19e journée, Toulon était monté à la capitale avec une équipe remaniée dans les grandes largeurs. Une équipe "B"? Faut croire que non! Ollivon, Belan, Annetta, Michalak ou Lassalle ont prouvé que malgré un temps de jeu parfois réduit à la portion congrue, ils avaient autant de caractère que de talent. De quoi rebattre les cartes à certains postes à deux semaines du quart de finale de Coupe d’Europe.

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