Grenoble enchaîne et se fait du bien au moral

  • Xavier Mignot (Grenoble), auteur d'un doublé contre La Rochelle
    Xavier Mignot (Grenoble), auteur d'un doublé contre La Rochelle
  • Jonathan Wisniewski, l'ouvreur de Grenoble
    Jonathan Wisniewski, l'ouvreur de Grenoble
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Grâce à leur victoire bonifiée face aux Rochelais ce samedi, les Grenoblois ont doublé leurs adversaires du jour au classement (39-23). Ils sont neuvièmes.

Après un match complètement dingue, les Grenoblois réussissent l’opération parfaite avec cette victoire bonifiée (39-23). Pas dans leur assiette pendant une demi-heure, les Isérois se sont réveillés grâce à la classe (internationale ?) de Jonathan Wisniewski, auteur de 24 points ce samedi soir dont deux essais (34e, 53e). Doublé également de Xavier Mignot (39e, 64e) avant la conclusion de Walter Desmaison (73e). Les Rochelais malgré beaucoup d’envie et deux essais de Levani Botia (17e) et Hikairo Forbes (69e) n’ont toujours pas trouvé la solution pour gagner à l’extérieur.

Un match de Grenoble, c’est comme un tour de montagnes russes. Il y a des moments de frayeur, d’adrénaline, et au final, des sourires. Les Grenoblois se sont fait peur sur la première demi-heure de jeu par indiscipline et fébrilité. Malgré une défense agressive, trop d’en-avants venaient faire avorter les lancements de jeu isérois pour espérer dominer une formation rochelaise venue pour faire un coup. Mais ce qui rend magique ce jeu, c’est que tout peut basculer en un rien de temps. Pour Grenoble, il n’a fallu que six minutes en fin de première période. Deux essais de Wisniewski puis Mignot, bien évidemment transformés par l’ouvreur grenoblois, qui ajoutait également une pénalité. Les Rochelais n’ont rien compris et ont encaissé un 17-0 fulgurant qui permettait au FCG de mener 20-10 à la pause totalement contre le court du jeu.

Jonathan Wisniewski, l'ouvreur de Grenoble
Jonathan Wisniewski, l'ouvreur de Grenoble

Wisniewski sur nuage, les Rochelais trop timides

À l’image de la semaine dernière à Paris, le deuxième acte était douloureux pour Patrice Collazo et ses hommes. Malgré deux pénalités de Holmes (45e, 52e) qui redonnaient l’espoir d’une victoire aux forceps, le génie du soir n’était pas de la Charente-Maritime mais bien de l’Isère. Avec un nouvel essai de filou grâce à une pénalité jouée vite, Wisniewski propulsait son équipe vers une victoire retentissante et clouait les espoirs rochelais. L’essai de Forbes (69e) qui enlevait le bonus offensif au FCG pendant quatre minutes était anecdotique. Grenoble a gagné la bataille de la folie (39-23), bonus en prime, sous le regard de Paul O’Connell qui assistera aux entraînements du FCG toute la semaine.

Cette équipe rochelaise est un mystère. Comment avec une équipe si talentueuse, si humble à l’image de Jean-Pascal Barraque qui a occupé trois postes ce samedi soir (ailier, centre et ouvreur), et avec une envie si féroce de jouer, la victoire s’échappe. Le manque de précision et de confiance à l’extérieur semble être la réponse. En tout cas, cette nouvelle défaite en dehors de Marcel-Deflandre fait chuter les Rochelais à la dixième place. Les barrages s’éloignent pour eux alors qu’ils se rapprochent pour Grenoble désormais neuvième après la victoire de Brive contre Castres (23-22). Deuxième succès consécutif au stade des Alpes pour les hommes de Bernard Jackman et Fabrice Landreau. Un grand pas de fait vers le Top 8 qui est l’objectif minimum du club cette saison. Grenoble démontre une nouvelle fois des ressources mentales mais aussi quelques démons qu’il faudra museler pour terminer ce championnat le plus haut possible.

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