Au bord du précipice, Paris a réagi en champion

  • Jonathan Danty (Stade français) félicité par Waisea (gauche) et Hugo Bonneval après son essai contre Brive
    Jonathan Danty (Stade français) félicité par Waisea (gauche) et Hugo Bonneval après son essai contre Brive
  • Le Fidjien Waisea (Stade français) défie deux joueurs de Brive - 19 février 2016
    Le Fidjien Waisea (Stade français) défie deux joueurs de Brive - 19 février 2016
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TOP 14 - Menés au score jusqu'à l'heure de jeu, les Parisiens ont finalement trouvé les ressources pour renverser le score face aux Brivistes (32-17). Tenant du titre, le Stade français prend ses distances avec la zone rouge et revient à dix points de Brive, sixième et en position de premier qualifiable.

Le Stade français vit toujours dans ce Top 14. Le Champion de France en titre, qui entamait ce vendred soir son marathon à la poursuite d'une hypothétique qualification en phases finales, est finalement venu à bout d'une équipe de Brive bien en place. En première mi-temps, les Parisiens ont peiné, ne passant que 10 petites secondes balle en main dans les 22 mètres adverses. Mais grâce aux entrées successives de ses internationaux, le club parisien a su inverser la tendance pour s'imposer 32-17. Trois essais à un, pas de bonus offensif donc pour les hommes de Gonzalo Quesada, qui peuvent toujours espérer décrocher une place dans les six, même si le chemin est encore long... très long.

Durant trois saisons, Gonzalo Quesada a fait partie du staff de l'équipe de France. Aujourd'hui, c'est son ancien adjoint, Jeff Dubois, qui officie auprès des Bleus. C'est peut-être par respect pour l'institution que ce vendredi soir, le technicien argentin avait choisi de laisser Slimani, Plisson, Danty mais aussi Sergio Parisse, le capitaine de la Squadra Azzurra, sur le banc des remplaçants. Pourtant, son équipe, 11e avant ce match, avait pour obligation de faire le plein de point pour survivre en championnat. Son équipe était hors sujet en première période, et n'avait pour elle que sa vaillance. Brive portait le ballon, profitait de l'indiscipline parisienne pour prendre le score, et manquait par deux fois d'inscrire un essai. 12-6 pour les Coujoux à la pause. Des Brivistes peu récompensés, à portée de fusil d'un Stade français muet jusque-là.

Le Fidjien Waisea (Stade français) défie deux joueurs de Brive - 19 février 2016
Le Fidjien Waisea (Stade français) défie deux joueurs de Brive - 19 février 2016

Heureusement, Paris avait un banc quatre étoiles

Premier à faire son entrée côté parisien, Rabah Slimani. Sobre, le droitier international calait la mêlée parisienne, mais ne pouvait empêcher le premier essai briviste, inscrit par Namy (50e). Un essai qui, bizarrement, débouchait sur trente minutes à sens unique, au cours desquelles le Stade français, transfiguré, inscrivait trois essais, tandis que les Coujoux perdaient Sanconnie puis Namy sur carton jaune. Parisse, Plisson, Danty, à la main comme au pied, apportaient toute leur grinta pour permettre à leur équipe d'enterrer définitivement les velléités adverses.

Le Stade français s'en sort bien, mais ne pourra pas compter sur ses dynamiteurs la semaine prochaine pour la réception de Grenoble. Guy Novès, de son côté, récupérera des joueurs frais, lui qui rechignait à faire souffler ses joueurs en période de Tournoi du temps où il officiait au Stade toulousain. Pas de bonus offensif pour Paris, qui disputera chaque semaine un match éliminatoire à la maison, en attendant son quart de finale de Coupe d'Europe face à Leicester. Un programme pour le moins chargé, puisque le Stade français a entamé ce vendredi soir un bloc de neuf matches sur une période... de neuf semaines. Neuf rencontres éliminatoires ou presque pour le Champion de France en titre, qui devra composer sans ses cadres. Un challenge absolument insurmontable, en apparence.

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