Grenoble a relevé la tête à la maison
TOP 14 - Après deux revers à domicile face à des gros calibres (le Racing et Clermont), le FCG a bien réagi en s'imposant contre Brive (26-22). Les Isérois ont tout de même souffert en fin de partie, à 13 contre 15.
Faciles pendant près d'une heure, les Grenoblois se sont offerts une fin de match à suspense. Ils se sont finalement imposés (26-22) mais leur indiscipline auraient pu leur coûter une rencontre maîtrisée dans les grandes largeurs. Brive, qui empoche malgré tout le bonus défensif, pourra nourrir quelques regrets. Dominateurs en mêlée, mais brouillons au moment de conclure, les Corréziens enchaînent une cinquième rencontre sans victoire.
Comme souvent, Grenoble a soufflé le chaud et le froid. Le chaud quand ils ont tourné à la pause à 20-9, offrant au passage une leçon de réalisme aux Brivistes. Chaque incursion dans la moitié de terrain adverse était sanctionnée par des points. Un score qui enflait malgré le peu d’initiatives et qui incitait peut être les Grenoblois à s’assoupir à l’heure de la digestion du repas dominical.
Mais Grenoble a aussi pris un coup de froid. En mêlée tout d’abord, où les Isérois ont concédé de nombreuses pénalités. Plus globalement, c’est l’indiscipline qui aurait pu coûter cher: des fautes répétées et finalement sanctionnées par deux cartons jaunes en toute fin de partie. Excellent pour le suspense, moins pour le rythme cardiaque des supporters isérois… Heureusement, alors que les siens semblaient paniquer, Jonathan Wisniewski a fait descendre la pression à grands coups de diagonales bien senties dans le dos des défenseurs brivistes.
Des regrets pour Brive
Si les Corréziens ne devaient retenir qu’une chose, c’est leur retour aux affaires en deuxième période grâce à l’essai d'Ugalde. Enfin récompensés, les Brivistes semblaient en mesure de venir contester la victoire. Gaëtan Germain, qui avait jusque-là réalisé un sans-faute, ratait la cible par deux fois. Certes à 50 mètres et à 22 mètres en coin, mais l’arrière nous a habitué à un tel niveau de réussite qu’on en devient un peu trop exigeant...
Reste que ces deux échecs pèsent lourds. Aussi lourds que tous ces ballons mal négociés dans les moments chauds: passe mal ajustée, précipitation… Durant les 16 minutes passées en supériorité numérique, Brive n’est jamais montré dangereux et n’a pas su faire tourner le compteur. Les Brivistes pourront également regretter ne de pas avoir tiré meilleur profit de leur nette domination en mêlée fermée. On en revient au manque de réalisme d’une équipe qui ne manque pourtant ni de talent ni d’envie mais qui oublie parfois de punir son adversaire.
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