Cette fois-ci, le miracle bordelais n'a pas eu lieu

  • Matthew Clarkin abattu après le coup de sifflet final - Bordeaux-Bègles Stade français - 7 mars 2015
    Matthew Clarkin abattu après le coup de sifflet final - Bordeaux-Bègles Stade français - 7 mars 2015
  • Hugh Pyle, le deuxième ligne du Stade français
    Hugh Pyle, le deuxième ligne du Stade français
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Passé proche de la catastrophe contre Toulon, Bordeaux-Bègles avait réussi à renverser la vapeur. Pas cette fois-ci face au Stade français (22-23). Notre antisèche.

Le jeu: Plisson récompense la domination parisienne

On fait un très mauvais match. Si on le gagne celui-là, ce sera un miracle parce qu'on le mérite pas. La confession est signée de Vincent Etcheto, l'entraîneur des trois-quarts de l'UBB alors que Plisson venait de donner cinq points d'avance aux Parisiens (15-20, 66e). Car depuis la demi-heure de jeu, les Girondins ont couru après le score et le ballon, eux qui nous ont pourtant habitués à dominer les débats à domicile. La faute à un Stade français venu faire un coup à Chaban-Delmas et excellent en conquête. Malgré cela, les Bordelo-Bègles sont passés très proches du hold-up après l'essai de Madaule à deux minutes du terme. C'était avant une fin de match de folie des hommes de Gonzalo Quesada qui ont multiplié les temps de jeu (à 14 contre 15) dans le camp de l'UBB jusqu'à mettre Jules Plisson dans les meilleures dispositions. Dans un fauteuil, l'ouvreur parisien a parfaitement claqué le drop de la victoire. Plus que mérité (22-23). Après le renversement de situation face à Toulon il y a deux semaines, les Girondins n'ont pas réussi un second miracle.

Les joueurs: Slimani de retour en force, les flèches bordelaises trop discrètes

On a retrouvé ce samedi le Rabah Slimani de la première partie de saison. Plutôt discret avec le XV de France, le pilier droit parisien a été à son avantage en Gironde. Solide en mêlée fermée, disponible autour des rucks et auteur d'un essai en force. Gros match également du deuxième ligne Hugh Pyle. L'Australien semblait être partout, aux quatre coins du terrain. A l'aile, Digby Ioane a touché peu de ballons mais a su apporter son dynamisme. Enfin, Jules Plisson n'a pas tremblé pour donner la victoire aux siens d'un drop parfait.

Hugh Pyle, le deuxième ligne du Stade français
Hugh Pyle, le deuxième ligne du Stade français

Côté Girondin, la seule satisfaction de la partie s'appelle Yann Lesgourges. Mis à part son oubli (voir "Le tournant qui n'a pas eu lieu"), l'ancien Biarrot a confirmé qu'il avait des jambes de feu. Une percée de plus de 50 mètres, des inspirations bienvenues et de l'envie. Contrairement à leurs habitudes, les Talebula, Guitoune ou Connor n'ont pas flambé. Des prestations quelconques qui n'ont pas permis à l'UBB d'avoir son rendement offensif habituel à Chaban-Delmas.

Le tournant qui n'a pas eu lieu: Lesgourges a oublié ses soutiens

A la 7e minute de jeu, Yann Lesgourges réalise le coup d'éclat de cette rencontre. Une course en travers et des crochets de feu pour finalement échouer à quelques centimètres de la ligne d'essai... Une percée magnifique mais sur l'action, Lesgourges oublie d'abord un trois contre un sur son extérieur puis Talebula venu à son soutien. Si la séquence était allée au bout, l'UBB aurait alors compté une avance de dix points dès le début du match et n'aurait pas eu à courir après le score.

Le tweet scène de joie

Le tweet

La stat: 2

Battus par Toulouse et donc désormais par le Stade français, les Bordelo-Béglais ont rejoint le clan des équipes qui comptent deux revers à domicile cette saison en championnat: Lyon, Bayonne, Brive, Montpellier, Oyonnax, Toulouse et La Rochelle. Castres est la seule formation avec trois revers sur ses terres.

La décla: Louis-Benoît Madaule (capitaine de Bordeaux-Bègles)

On était tout le temps derrière au score […] On a du travail

Fabien Pomiès et Ivan Petros

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