Mola: "J’ai besoin de vite connaître les hommes"

Comment jugeriez-vous vos premiers pas en tant que responsable technique du Stade Toulousain ?

U.M: J’ai besoin de vite connaître les hommes, de prendre la température, de voir. Ce n’est pas la même chose que pour Guy (Novès, ndlr) qui connaissait par cœur son effectif. Moi, j’ai besoin de m’imprégner de ce qu’est le groupe, de ce que sont les hommes et le seul moyen que j’ai c’est de passer du temps avec eux sur le terrain. C’est pour ça que je m’investis autant dans les ateliers et non pas pour marquer une césure avec ce qui se faisait avant, bien au contraire.

J’ai besoin de vite connaître les hommes, de prendre la température, de voir

Et concernant le staff qui vous accompagne, quelles sont vos premières impressions ?

U.M: C’est important que cela se passe bien. A la limite, la plus grosse difficulté pour moi ce n’est pas avec les joueurs mais avec mon staff technique, qui est la première de mon équipe. Et le bien-être de la seconde dépend de la première. C’est pour ça qu’il faut que l’on passe du temps ensemble, que l’on apprenne à se connaître. Apprendre à avoir un discours commun. Même si les mots ne sont pas les mêmes, il faut que l’idée générale soit identique. C’est pour ça qu’on échange beaucoup avec J-B (Elissalde, ndlr), William (Servat, ndlr) et Pierre-Henry (Broncan, ndlr).

Partez-vous avec l’intention de créer une nouvelle identité de jeu ?

U.M: Ce serait très présomptueux. On va essayer de rester sur ce qui fait la particularité du Stade toulousain et essayer de respecter l’héritage qui est le nôtre. On va forcément apporter quelques petits ajustements, qui sont liés à nos sensibilités mais foncièrement il n’y aura aucun changement, au contraire. On commence à rentrer dans le détail mais on est encore loin de ce que l’on souhaiterait mettre en place. On espère bénéficier de l’intégralité de notre squad pour le stage à Luchon (mardi 28, ndlr) où l’on va travailler un peu plus dans le détail.

Johnston va continuer la préparation avec nous

Quel regard portez-vous sur le calendrier du Top 14 qui vous a offert Brive et Agen pour débuter ?

U.M: On rencontre des équipes qui vont jouer gros d’entrée mais nous aussi nous sommes dans ce cas-là. Le Top 14 montre depuis plusieurs années que l’on n’a pas vraiment le droit à l’erreur. On peut traîner comme un boulet un mauvais début de saison. On a tout intérêt à mettre de l’intensité dés le début. C’est d’ailleurs sur cela que je voudrais être jugé au départ: notre capacité à mettre de l’intensité et du caractère. Après si le rugby est au rendez-vous, tant mieux mais il nous faudra sans doute un peu plus de temps pour que tout se mette en place.

Census Johnston n’était pas à la reprise le 6 juillet dernier, pouvez-vous nous en dire plus…

U.M: Il est rentré hier (jeudi NDLR), comme convenu. Il se dit parfois beaucoup de choses autour de nous mais il est là et bien là et il va continuer la préparation avec nous.