Et si le Stade français arrêtait de faire du surplace ?

  • Geoffrey Doumayrou (Stade français) - 24 janvier 2016
    Geoffrey Doumayrou (Stade français) - 24 janvier 2016
  • Jules Plisson (Stade français) - 24 janvier 2016
    Jules Plisson (Stade français) - 24 janvier 2016
  • Gonzalo Quesada (Stade français) - 24 janvier 2016
    Gonzalo Quesada (Stade français) - 24 janvier 2016
Publié le Mis à jour
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TOP 14 - Qualifié avec panache pour les quarts de finale de la Champions Cup, le Stade français retrouve Toulon dimanche en Top 14 (16h15). Un choc où les Parisiens espèrent enfin gommer leur irrégularité pour se hisser vers le Top 6.

On est face à trois gros tests (Munster, Leicester, Toulon). On saura vite si on est au niveau ou pas… Début janvier, Gonzalo Quesada plantait le décor. Et dimanche soir, au coup de sifflet final de la rencontre face au Rugby Club Toulonnais, à l’Allianz Riviera de Nice, le Stade français saura vraiment s’il a basculé dans une nouvelle ère ou s’il demeure ce club fragile à la merci de son irrégularité.

Fort de sa victoire bonifiée face à Leicester (36-21) lui offrant une place en phase finale de la Champions Cup, Paris a démontré que son jeu pouvait toujours être aussi flamboyant. A partir du moment où on est en confiance et qu’on prend du plaisir à jouer ensemble, c’est difficile de nous arrêter souligne le demi d’ouverture Jules Plisson. Je ne dis pas qu’on n’est pas moins motivé pour jouer en championnat, mais la moindre erreur, on la paye cash. Cette qualification, c’est la satisfaction d’un travail depuis trois ans avec le même staff. On a des difficultés en championnat mais en Coupe d’Europe, on arrive à se sublimer et à jouer sans pression.

Jules Plisson (Stade français) - 24 janvier 2016
Jules Plisson (Stade français) - 24 janvier 2016

Sans pression! Voilà sans doute le secret du succès parisien sur la scène continentale. Une insouciance qui avait propulsé le club de Gonzalo Quesada vers le Bouclier de Brennus mais qui peine à exister depuis six mois. On se l’est dit dans le vestiaire. Il y a plusieurs choses qui font que la régularité est difficile à obtenir cette saison, reconnaît le Directeur Sportif argentin. Mais là, on va essayer que cette dynamique enclenchée ne soit pas juste isolée en milieu de saison et que ça nous permette de récupérer un peu de confiance pour aller dans un challenge, peut-être le plus dur: affronter Toulon qui n’est pas si bien que ça et qui va nous attendre de pied ferme.

Quesada: "C'est au moins le troisième ou quatrième tournant de la saison. On ne va plus tourner ! Quand on tourne, on revient en arrière"

Incapable d’aligner plus de deux victoires consécutives cette saison en Top 14, Paris végète toujours à la 11ème place du Championnat. Et si la question du maintien ne semble plus d’actualité (Paris compte 8 points d’avance sur le premier relégable Oyonnax, ndlr), une place dans le Top 6 est encore très hypothétique (Paris est à 10 points de la sixième place occupée par Brive, ndlr).

Gonzalo Quesada (Stade français) - 24 janvier 2016
Gonzalo Quesada (Stade français) - 24 janvier 2016

Particulièrement ému dans le vestiaire à l’issue de la victoire contre les "Tigers", Sergio Parisse prévenait néanmoins ses coéquipiers: On ne peut pas trop exagérer non plus... Car l’obstacle toulonnais pourrait bien rappeler le Stade français à sa pesante inconstance. Il faut savoir rester mesuré, tempère toutefois le trois-quarts aile Julien Arias. Même quand on perd, tout n’est pas à jeter. Il y a des séquences positives. En terme de jeu, on progresse au fil des semaines.

Et si cette rencontre au sommet de la 14ème journée constituait enfin LE bon tournant pour Quesada et ses hommes? Après notre victoire contre Clermont à domicile (14-9, 8ème journée), on pensait que ça pouvait être un tournant, rappelle l’Argentin. Après la victoire contre le Munster (27-7, le 9 janvier), ça a été un deuxième tournant. Et avec cette victoire contre Leicester, c'est au moins le troisième ou quatrième tournant de la saison. On ne va plus tourner! Quand on tourne, on revient en arrière (rire). Et comme on tourne à 180 degrés à chaque fois… Là, on veut continuer à enclencher des victoires. Ça fait partie de la dynamique. On a besoin de certitude avant d’aller à Toulon. Ça peut nous donner l’énergie et l’enthousiasme qu’il nous faut pour la suite de la saison. Et là, le Stade français pourrait sérieusement redevenir souverain…

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