Si Laporte était resté plus longtemps à Toulon, Mola "aurait peut-être dit oui" au RCT

Par Tanguy Hamon
  • Ugo Mola, le nouvel entraîneur toulousain, ici avec Albi (août 2014)
    Ugo Mola, le nouvel entraîneur toulousain, ici avec Albi (août 2014)
  • Ugo Mola sur le banc d'Albi - décembre 2014
    Ugo Mola sur le banc d'Albi - décembre 2014
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TOP 14 - Le nouvel entraîneur du Stade toulousain Ugo Mola prend ses fonctions officiellement ce mercredi à la tête du groupe. L’ancien coach d’Albi est revenu sur son arrivée à Toulouse et sur son opportunité de signer à Toulon, mardi soir au micro de Sud Radio. L’occasion de rappeler son attachement au club et d’affirmer sa méthode de travail.

En acceptant de prendre la relève de Guy Novès sur le banc du Stade toulousain, Ugo Mola n’a pas choisi la manière la plus douce pour retrouver le Top 14. Certains reprochent même un CV d’entraîneur un peu ‘‘léger’’ (Mazamet en amateur, Castres, Brive puis Albi), pour celui qui a pour mission de redonner à Toulouse son statut d’ogre du rugby français. Une donnée qui n’avait pas effrayé Mourad Boudjellal, puisque le président du RCT avait lui aussi pensé à Ugo Mola pour remplacer Pierre Mignoni, parti à Lyon.

Invité de l’émission "Rugby et Compagnie", l’ancien ailier international (12 sélections, 6 essais) a avoué qu’il aurait très bien pu dire oui au triple champion d’Europe. Mais le départ de Bernard Laporte à la fin de la saison l’en a dissuadé. C’est un secret pour personne. J’avais Toulon qui m’a aussi proposé quelque chose d’intéressant avant Toulouse. Mais Bernard Laporte ne restait qu’un an. S’il était resté plus longtemps, j’aurais peut-être dit oui.

Aujourd’hui, je reviens et je me rend compte de la grandeur de ce club

Désormais installé à Toulouse, Ugo Mola retrouve un club où il a évolué six ans et avec lequel il a levé trois fois le Brennus et une fois la Coupe d’Europe. Je me suis construit en tant qu’homme à Toulouse au moment où le rugby devenait professionnel. A un moment, comme un jeune con, j’ai voulu partir voir ailleurs ce qu’il y avait, sans me rendre compte de ce qu’était Toulouse. Aujourd’hui, je reviens et je me rend compte de la grandeur de ce club.  Arrivé en même temps que Fabien Pelous, qui occupera le poste de directeur sportif, Mola affirme que les deux hommes ne se marcheront pas dessus. C’est bien lui qui sera aux commandes de l’équipe: Je me dis que quand je vois ce que Guy (Novès) a fait, je vais adopter sa méthode plutôt que de déléguer des pouvoirs

Ugo Mola sur le banc d'Albi - décembre 2014
Ugo Mola sur le banc d'Albi - décembre 2014

Il est également revenu sur le recrutement timide du Stade toulousain. David Mélé et Semi Kunatani, ce sont des recrutements fait avant mon arrivée. Pour Gert Muller, […] on avait besoin en urgence d’un pilier droit pendant la Coupe du monde et c’est ce joueur qui remplissait le plus grand nombre des critères que l’on cherchait. Il y a aussi un rapport entre le coût financier du joueur et son potentiel qui est entré en ligne de compte. Pour ajuster son effectif, Toulouse espère pouvoir encore enrôler un ou deux éléments grâce aux jokers Coupe du monde, en fonction des besoins du staff. Mola, Servat, Elissalde et Pelous retrouveront leurs joueurs le 6 juillet.

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