Collazo: "Le Stade français est une équipe qui monte vite quand tout s’enclenche"

  • Patrice Collazo (La Rochelle) se méfie énormément du Stade français
    Patrice Collazo (La Rochelle) se méfie énormément du Stade français
  • Patrice Collazo et les avants rochelais à l'échauffement
    Patrice Collazo et les avants rochelais à l'échauffement
  • Waisa Vuidravuwalu, le centre du Stade français
    Waisa Vuidravuwalu, le centre du Stade français
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L’entraîneur en chef des Rochelais, Patrice Collazo, se méfie comme le lait sur le feu des Parisiens qu’il reçoit ce vendredi soir en ouverture de la 22e journée.

Patrice, le Stade français reste sur plusieurs succès à l’extérieur. Ce n’est certainement pas l’équipe la plus facile à manœuvrer…

Patrice COLLAZO: C’est une équipe qui est capable d’aller gagner à Bordeaux (22-23) avec des joueurs en moins, capable encore d’infliger 50 points à Clermont à domicile (40-26 sic !) alors que l’ASM est au complet. Le Stade français est une équipe qui monte vite quand tout s’enclenche bien, donc il faut faire attention. On l’a vu au match aller (défaite 43-17, NDLR). Le score a tendance à gonfler très vite. Il faut aussi avoir de la mémoire. 

L’absence de vos centres Levani Botia, suspendu, et Jean-Pascal Barraque, blessé, ne vous inquiète pas outre mesure ?

P.C: Nous avons déjà joué et gagné des matchs sans certains joueurs. On a la chance dans l’effectif, aujourd’hui, d’avoir un niveau de groupe très homogène avec 28 ou 29 joueurs. On aurait aimé avoir Leps (Levani Botia, NDLR) mais ça fait depuis Bordeaux que je sais qu’il ne va pas jouer. Il a pris un rouge. Attendre ou pleurer son retour, tout comme l’absence de Jean-Pascal Barraque… Ce sont des joueurs que l’on aime avoir pour plus de choix. Je ne suis pas inquiet pour ceux qui vont jouer (Malietoa Hingano et Eliott Roudil, NDLR). 

Patrice Collazo et les avants rochelais à l'échauffement
Patrice Collazo et les avants rochelais à l'échauffement
Le match du Stade français n’est pas un tournant. Tout comme celui de Bordeaux qu’on a gagné

Le Stade français est une équipe au profil complet, avec des avants et des arrières tout aussi performants…

P.C: Ils ont des mecs devant qui se déplacent, qui participent énormément au jeu. C’est une équipe qui joue à XV. Ce n’est pas une équipe scindée, avec les avants d’un côté et les trois-quarts de l’autre. Ils ont des avants qui jouent comme des trois-quarts, notamment au niveau de la troisième ligne.

Le retour du capitaine Sergio Parisse, titulaire contre vous ce vendredi soir, ça ajoute quelque chose ?

P.C: J’ai vu qu’ils ont gagné à Bordeaux et contre Clermont sans lui. Ils en ont d’autres. S’ils l’ont, tant mieux pour eux. Tant pis pour nous…

La première victoire à l’extérieur, à Bordeaux (21-22), il y a deux semaines, a-t-elle changé quelque chose ?

P.C: J’ai retrouvé mes joueurs dans le même état. Pas d’euphorie. C’est un match qui n’a rapporté que quatre points. Ça n’a pas modifié notre quotidien ou notre manière de fonctionner. A l’extérieur, on a fait les choses dans l’ordre, avec un point de bonus, un nul et une victoire. A voir comment on est capable de s’adapter en suivant. Le match du Stade français n’est pas un tournant. Tout comme celui de Bordeaux qu’on a gagné. Il ne faut pas le sortir du contexte.

Waisa Vuidravuwalu, le centre du Stade français
Waisa Vuidravuwalu, le centre du Stade français
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