Donguy : "J'ai voulu me lancer un défi sportif"

Yves, quel est l'état d'esprit du groupe avant le premier match de la saison ?

Yves DONGUY : Tout le monde est serein, il y a une bonne ambiance et nous sommes prêts à débuter le championnat. Nous avons envie de voir en action ce que nous avons appris pendant les entraînements, la préparation et les matchs amicaux. Voir ce dont nous sommes capables, si nous pouvons rivaliser avec les gros clubs comme Toulouse. D'ailleurs, cela me fait bizarre de retourner à Ernest Wallon tout de suite. Ca ne fait pas très longtemps que je suis parti de là-bas.

Quelles ont été vos motivations pour rejoindre Oyonnax ?

Y.D. : Ce qui m'a motivé déjà, c'est repartir, avoir un nouveau défi. J'ai aussi rencontré Christophe Urios qui m'a parlé du projet du club. J'ai trouvé que c'était très intéressant pour moi. J'ai voulu me lancer un défi sportif. On a parlé de ça avec Christophe, plutôt que de me relancer proprement dit.

On est dans un milieu sportif où on sait qu'un jour ou l'autre, même si on fait quelques bonnes années dans un club, il faut partir pour se lancer de nouveaux défis.

Etait-ce compliqué de partir de Toulouse ?

Y.D. : Non ça n'a pas été compliqué car je savais que je ne resterai pas à Toulouse alors je me préparais déjà dans ma tête quitter le club. On est dans un milieu sportif où on sait qu'un jour ou l'autre, même si on fait quelques bonnes années dans un club, il faut partir pour se lancer de nouveaux défis. J'ai évidemment de très bons souvenirs à Toulouse, avec notamment les titres décrochés. L'ambiance qu'il y avait entre les joueurs est aussi quelque chose que je retiens.

L'USO est réputée pour son ambiance et sa vie de groupe, sur le terrain comme en dehors. Avez-vous également constaté cela en arrivant ?

Y.D. : C'est une réalité quand on arrive dans le groupe, je confirme ! Tout le monde s'entend bien, on essaie de s'aider. On est tous passé par des moments difficiles dans les clubs où nous avons joué. On s'aide pour avancer, pour aider Oyonnax à remplir ses objectifs.

A Toulouse, vous étiez dans une équipe qui était habituée à jouer les premiers rôles en permanence, cela va changer à Oyonnax...

Y.D. : Oui mais il ne faut pas oublier que j'ai aussi joué à Brive avant ! A Toulouse, on jouait tout le temps le haut de tableau oui, à Oyonnax ce ne sont évidemment pas les mêmes objectifs. Mais on verra. Le club est monté l'an dernier et s'est maintenu, maintenant on va voir comment la saison va se dérouler.

A l'extérieur ou à la maison, il faut faire un match correct et prendre le plus de points possible. Pour ne pas se retrouver à la dernière journée à batailler pour un point.

Que peut espérer l'USO à Toulouse ? Est-ce un avantage de démarrer à l'extérieur ?

Y.D. : Déjà cette année, tous les matchs vont être compliqués que ce soit à domicile ou à l'extérieur. On a déjà vu l'année dernière que tout allait très vite. Le quatrième pouvait vite sortir des phases finales et les derniers pouvaient vite remonter aussi. Mais on ne pense pas à ça pour l'instant. A l'extérieur ou à la maison, il faut faire un match correct et prendre le plus de points possible. Pour ne pas se retrouver à la dernière journée à batailler pour un point. Tous les points sont importants.

Avez-vous hâte de découvrir le stade Charles-Mathon ?

Y.D. : Je suis pressé de découvrir cela ! Quand Toulouse est venu jouer ici, les collègues m'ont dit qu'il y avait une grosse ambiance, que c'était un stade où les supporters poussaient l'équipe jusqu'au bout du match...