Oyonnax, 4 objectifs pour un nouveau départ

  • Fabien Cibray, protégé par Marc Clerc (30 mai 2015).
    Fabien Cibray, protégé par Marc Clerc (30 mai 2015).
  • Le capitaine d'Oyonnax Florian Denos (30 mai 2015).
    Le capitaine d'Oyonnax Florian Denos (30 mai 2015).
  • Jeremy Castex, pilier du Lou
    Jeremy Castex, pilier du Lou
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TOP 14 - Avec la mise en place d’un nouveau staff, dix-neuf départs ou retraites et dix-sept arrivées, l’USO aura clairement un autre visage pour cette saison 2015-2016. Pourtant, c’est avec le même état d’esprit que le groupe va aborder la préparation de cette troisième saison consécutive en Top 14, et non sans ambitions.

À chaque rentrée des classes, les mêmes gestes, les mêmes habitudes. Mais cette année à Oyonnax, ce n’est plus pareil. Du moins, il fallait remonter à l’été 2006 pour voir une reprise sans Christophe Urios aux manettes. C’est Olivier Azam qui est devenu directeur sportif durant l’intersaison avec la lourde tache de constituer un nouveau staff et de construire un nouvel effectif. Voilà pourquoi la reprise s’est faite dès le 25 juin pour les nouveaux arrivants, et le 29 pour les "anciens". Voici quatre objectifs que cet USO "new look" doit viser à l’aube d’une saison qui débutera le 22 août.

Trouver une cohésion de groupe

C’est LA priorité de ces premiers jours et premières semaines. Le plus important c’est de vite trouver une cohésion, que l’on se retrouve entre nous, que l’on sache où on va et de prendre de l’avance sur les autres équipes qui ne se retrouveront pas dès le début du championnat. C’est la base du club, de vite intégrer les recrues, de vite donner les repères communs au niveau de la cohésion et de vite trouver des liens pour être performant sur le terrain. Plein de choses vont être mises en place pour que l’on se retrouve ensemble et que l’on arrive à se connaître pour créer beaucoup plus d’affinités , analysait l’arrière Florian Denos.

C’est d’ailleurs ce sur quoi a insisté Olivier Azam lors de la reprise, sachant en plus que le système de jeu va évoluer. Il est évident que l’entraîneur a une vision différente, des envies, et s’il y a besoin de faire des retouches, huit semaines de préparation seront bien utiles. Effectivement, aucun mauvais départ ne sera permis étant donné le marathon que représente une saison de Top 14. L’USO poursuivra donc ses traditionnelles Olympiades à Nantua et Hauteville-Lompnes pour fédérer.

Le capitaine d'Oyonnax Florian Denos (30 mai 2015).
Le capitaine d'Oyonnax Florian Denos (30 mai 2015).

Garder un état d’esprit et l’identité

Il est dépendant du premier et ne pourra être atteint sans avoir réussi l’examen de passage de la création d’une cohésion de groupe. Le capitaine Florian Denos y voit la clef de voûte pour ensuite avoir des repères et garder le même état d’esprit qu’il y avait la saison dernière. Si les mecs ont envie de se donner les uns pour les autres sur le terrain, c’est l’état d’esprit qui fait la différence, même si on est moins bons. On compense avec ça. C’est important et c’est une grosse part de la réussite d’un collectif, explique t-il malgré un renouvellement, il y a un gros noyau qui est resté et qui connaît bien la région, la ville et le club. C’est à nous de prendre aussi les choses en main pour montrer tout cela aux nouveaux arrivants et les intégrer plus vite dans cet état d’esprit qui est particulier

Le pilier Jérémy Castex fait partie de ces nouveaux visages, et il sait qu’il a mis les pieds dans un club où la notion d’identité est essentielle. Il paraît… Oyoman un jour, Oyoman toujours, confie t-il. Je pense que l’on va vite rentrer dans le vif du sujet. On a un stage qui arrive en fin de semaine et les anciens vont se charger de nous expliquer, témoigne l’ancien Lyonnais qui n’a pas de doute sur l’adhésion des recrues à cette philosophie basée sur l’envie car  tous les mecs qui sont venus ici sont plus ou moins revanchards et dans le même état d’esprit que les joueurs qui étaient ici avant. On sait où on met les pieds

D’ailleurs, il apprécie ce retour aux valeurs. C’est un club ambitieux et l’un de ceux qui reste en France avec de vraies valeurs. En terme d’infrastructures, c’est assez modeste et sobre. Cela me rappelle un peu quand j’ai commencé. C’est ce qui fait aussi que l’on garde un peu plus les pieds sur terre et que l’on se concentre sur des choses simples plutôt que dans un club bling-bling où il y a beaucoup d’artifices autour mais au final il n’y a pas d’état d’esprit, pas de groupe et on perd toutes les valeurs, lance t-il!

Jeremy Castex, pilier du Lou
Jeremy Castex, pilier du Lou

Accrocher le maintien rapidement

Ils l’assurent à l’unisson, les joueurs qui étaient là la saison passée ont tourné la page.On sait d’où on vient, ce que l’on a fait et comment on a réussi à le faire donc il ne faut pas se reposer sur nos lauriers, avancer et essayer de rester concentré et très appliqué pour avoir de la réussite. On a tous envie de progresser et de ne pas régresser. La saison que l’on a fait l’année dernière était exceptionnelle. Cette année si on arrive à faire la même chose ce sera tout aussi exceptionnel. On sait le potentiel que l’on a et celui des autres donc on est réalistes, développe Florian Denos.

Jérémy Castex emboite le pas. On est ambitieux et par rapport à la saison dernière, on se doit d’élever notre niveau. Forcément, on sera peut-être un peu plus attendu mais je ne pense pas que l’année dernière, les équipes qui sont venues jouer à Oyonnax ont pensé que cela allait être facile. L’effet de surprise, cela fait longtemps qu’il est enterré, rajoute t-il. Le regard des autres, ils n’en ont que faire et si l’objectif est de vite accrocher le maintien, c’est pour vite regarder vers le haut.

Bien figurer en Champions Cup

L’USO disputera la plus prestigieuse des Coupes d’Europe pour la première fois - notre Ligue des Champions dit Florian Denos - mais sans pression. On sait que cela va être difficile mais le plus important c’est de prendre un maximum de plaisir. Cela va nous donner un peu plus d’expérience. Si on peut acquérir un peu plus de sérénité en gagnant un match, cela peut engranger beaucoup de confiance dans l’équipe. Ce n’est pas la Coupe d’Europe qui va nous faire descendre ou nous faire devenir champions de France, développe le capitaine.

Néanmoins, un parcours chaotique pourrait avoir des conséquences néfastes, à l’instar de Castres lors de la précédente saison. Cependant, les dirigeants semblent avoir pris les devants en effectuant un recrutement un peu plus large que prévu pour s’offrir la possibilité de faire davantage tourner l’équipe et éviter le surrégime.

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