Emin: "Continuons notre travail discrètement à Oyonnax"

  • Thierry Emin, le président d'Oyonnax
    Thierry Emin, le président d'Oyonnax
  • Thierry Emin (président d'Oyonnax) en pleine discussion avec Jean-Marc Manducher (président du conseil de surveillance)
    Thierry Emin (président d'Oyonnax) en pleine discussion avec Jean-Marc Manducher (président du conseil de surveillance)
Publié le
Partager :

9e du Top 14, Oyonnax paraît être le candidat au maintien le mieux armé. Alors que l’USO avait sauvé sa place lors de la dernière journée à Brive la saison dernière, le club de Thierry Emin peut entrevoir l’avenir plus sereinement. Le président s’est confié sur la nouvelle image de la formation de l’Ain.

On vous imagine être un président heureux après la victoire au Stade français lors de la dernière journée (31 janvier, ndlr). Elle semble mettre le club dans de bonnes dispositions ?

Thierry EMIN: C’est vrai que l’on peut qualifier de grosse performance ce que nous avons fait au Stade français, tout comme celle que nous avions fait au Racing-Metro quelques semaines auparavant. Même si on prépare toujours très sérieusement les matches à l’extérieur, avoir réalisé ce que personne n’avait fait cette saison, c’est pour moi une grosse satisfaction. Ça nous permet non pas de se dire que tout est fait, mais de voir les semaines suivantes avec un petit peu plus de sérénité. Pour autant, on n’est pas encore sauvé, on n’est pas encore sûr d’être en Top 14 l’année prochaine.

Dans la course au maintien, peut-on qualifier Oyonnax de "leader d’un autre championnat" ?

T.E: Je n’aime pas ce terme de leader parce que cela va tellement vite... C’est vrai que l’on a un petit peu d’avance par rapport à nos concurrents mais l’équilibre reste quand même fragile. Le classement britannique est aussi intéressant puisque l’on est à +5, devant Montpellier et on est pas très très loin de Toulouse qui est à +9. Si on ne fait pas d’erreurs sur les matches qui viennent à domicile, effectivement on pourra encore parler de Top 14 l’année prochaine à Oyonnax.

La construction continue mais ne brûlons pas les étapes

Comparativement à la saison passée, cela vous permet à l’instant T de mieux préparer la saison à venir, de vous projeter ?

T.E: Le chantier du changement de staff s’est réalisé avant Noël, pour avoir notre leader Olivier Azam. Depuis, on travaille sur la saison prochaine. On est en train de voir pour préparer l’équipe. C’est beaucoup plus facile en étant 9e au classement qu’en fond, parce qu’on a l’impression de donner un peu plus confiance aux joueurs qui veulent rester ou à ceux que l’on peut aller chercher.

Thierry Emin (président d'Oyonnax) en pleine discussion avec Jean-Marc Manducher (président du conseil de surveillance)
Thierry Emin (président d'Oyonnax) en pleine discussion avec Jean-Marc Manducher (président du conseil de surveillance)

Oyonnax gagne certainement en crédibilité ?

T.E: On est dans l’image du club, on s’est construit dans la durée et l’on voit que la deuxième année, on arrive à faire des performances à l’extérieur. On a pris des bonus plus tôt et on a gagné chez des leaders. La construction continue mais ne brûlons pas les étapes. Cette année, on peut dire qu’on se sent effectivement plus solide. Il y a des joueurs qui nous ont rejoint qui étaient là pour ça, pour répondre à notre attente.

Un espoir pour les clubs et les villes qui ont envie d'être présents au haut niveau

C’est un beau pied de nez car Oyonnax ne suit pas le même modèle que beaucoup d’autres clubs du Top 14, et rivalise...

T.E: Je pense que c’est plutôt un véritable espoir pour tous les clubs et toutes les villes qui ont envie d’être présent au haut niveau dans le rugby français. Restons à notre place, n’essayons de nous prendre pour d’autres. On savait que l’on avait un capital sympathie assez important et j’ai l’impression que l’on est en train de le conforter mais ne brûlons pas les étapes. Restons humbles et continuons notre travail discrètement, sans fanfaronner car cela ne sert à rien. Le balancier peut revenir très rapidement.

Vous êtes quand même maintenant très structurés à l’image du stade Mathon !

T.E: Le stade s’est réellement transformé entre la Pro D2 et le Top 14. C’était nécessaire car c’est un véritable atout pour le sportif, parce qu’on a un engouement populaire et une structure d’accueil intéressante et puis, pour nous, de façon économique, parce que le stade est plein à chaque match et on peut offrir des prestations à des partenaires qu’il n’y avait pas avant. Cela fait partie de la structuration du club que l’on a réussi à faire en peu de temps. On continuera ! Et puis il y a eu une structuration au niveau de l’organisation administrative et commerciale. On s’est renforcé avec des compétences nouvelles comme dans le marketing commercial et avec un "stadium manager".

Retrouvez la seconde partie de l'entretien ce mardi dans l'après-midi...

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?