Ivaldi: "Ça va piquer mais nous devons gagner à tout prix !"

  • Mickael Ivaldi, talonneur de Montpellier
    Mickael Ivaldi, talonneur de Montpellier
  • Mickaël Ivaldi (Montpellier)
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Battus à Bordeaux, les Montpelliérains de Mickaël Ivaldi ambitionnent de se relever face au Stade français à l’Altrad Stadium. Un challenge relevé, notamment en mêlée.

Après un début de saison canon l’an passé, vous avez perdu votre statut de titulaire au talonnage à partir de janvier. Que s’est-il passé ?

Mickaël IVALDI: C’est vrai que j’avais réalisé une bonne première partie de saison l’an passé, pour ma première année au MHR. Et puis derrière, j’ai ressenti un peu de fatigue et il y a surement eu également un moment de relâchement de ma part. J’ai eu aussi deux ou trois semaines de blessures et les autres talonneurs ont fait des bons matchs. Il est donc logique qu’ils aient conservé leur place, car les meilleurs du moment jouent. Mais j’ai continué à travailler et je suis bien revenu par la suite à Castres en avril, pour retrouver ma confiance.

Pourtant, c’est Charles Géli qui conservait le rôle de numéro un au poste en ouverture du Top 14 face au Racing-Métro cette année, jusqu’à ce qu’il reçoive son carton rouge…

M.I.: En effet. Et si on regarde de plus près l’équipe qui a démarré le championnat, on remarque que c’était le XV type de la demi-finale perdue contre le C.O. C’est normal. Après, s’il ne s’était pas passé ce fait de jeu contre le Racing, peut-être que j’aurais eu tout de même ma chance par la suite. Charles (Géli) a fait ce qu’il avait à faire et je n’ai aucune leçon à lui donner. J’ai simplement essayé de prendre au mieux le relais au talonnage. Mon objectif est désormais de trouver encore plus de régularité dans mes performances, pour débuter le maximum de rencontres.

Justement, comment vous sentez-vous aujourd’hui physiquement ?

M.I.: Je me sens beaucoup mieux que l’an dernier à la même époque, où je n’avais pas pu faire d’intersaison à cause d’une indisponibilité de sept semaines. Là, j’ai pu suivre la préparation estivale de A à Z et cela fait toute la différence. Mais rien n’est acquis. Chaque match a sa vérité du moment et tout peut donc changer d’un week-end sur l’autre. Samedi soir face au Stade français, ça va piquer !

Les Parisiens aiment jouer avec les règles et anticipent beaucoup les entrées en mêlée. Nous l’avons vu à la vidéo et nous savons donc à quoi nous attendre.

Avec du recul, pouvez-vous expliquer les difficultés rencontrées en conquête par Montpellier à Bordeaux ?

M.I.: Nous avons réalisé une première période passable, voire correcte dans ce secteur, car nous avions tout de même nos ballons en touche et quelques pénalités récoltées en mêlée. Mais il est vrai que sur la longueur du match, on s’est un peu relâchés. Je ne sais pas si c’est à cause de la chaleur… Il y a pleins de facteurs qui entrent en jeu, même si je pense que l’équipe était un peu fatiguée. Nous avons donc bien bossé cette semaine pour rebondir lors d’un très gros match à domicile.

Un ‘très gros match’, où la mêlée sera au cœur des débats après la démonstration de force du pack parisien à Toulon (victoire 28-24)…

M.I.: Effectivement, le Stade français possède vraiment une très grosse mêlée. Mais nous savons qu’on peut nous aussi s’appuyer sur un édifice conquérant, comme ce fut le cas lors des quatre premiers matchs. Notamment à Clermont. Nous avons été dominés à Bordeaux, mais ce n’était pas non plus catastrophique. Il n’y a pas de perte de confiance et l’équipe doit donc rester sûre de ses forces en conquête. La mêlée sera samedi une des clés du match et il faudra donc plus penser à cela qu’à autre chose.

Votre regard sur cette première ligne adverse ?

M.I.: Normalement, ce sera Van der Merwe à gauche, Slimani à droite et Bonfils ou Sempéré au talon. Un des meilleurs piliers droits de l’Hexagone avec Nico (Mas, ndlr) et un sérieux concurrent à gauche. Mais nous ne sommes pas désespérés, car je le répète, nous pouvons nous aussi avoir une très grosse mêlée. Les Parisiens aiment jouer avec les règles et anticipent beaucoup les entrées en mêlée. Nous l’avons vu à la vidéo et nous savons donc à quoi nous attendre.

Le MHR n’aura pas le droit à l’erreur samedi…

M.I.: Non, car avec ce championnat si serré, il faut tout gagner à la maison. Et comme nous avons déjà concédé une défaite sur nos terres (Racing-Métro), nous devons gagner à tout prix demain soir.

Mickaël Ivaldi (Montpellier)
Mickaël Ivaldi (Montpellier)
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