Reggiardo: "J'ai toujours pensé que j'avais une dette envers Castres"

Par Rugbyrama
  • Mauricio Reggiardo (Castres)
    Mauricio Reggiardo (Castres)
Publié le Mis à jour
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Nommé vendredi dernier consultant à Castres pour remplacer l'entraîneur des avants Serge Milhas, évincé, Mauricio Reggiardo, ancien pilier des Pumas et du CO, est certain que le club va parvenir à se maintenir en Top 14.

A quand remontent vos contacts avec Castres?

Mauricio REGGIARDO: Le président, Pierre-Yves Revol, m'a contacté le lundi (2 février, ndlr) après la défaite (9-13) contre Toulouse à la maison. J'ai toujours pensé que j'avais une dette envers ce club. On s'est mis d'accord tout de suite. J'ai mis ma vie en Argentine - où j'ai entraîné les avants des Pumas jusqu'en 2013, où je m'occupais de la formation des entraîneurs, des moins de 18 ans et où j'entraînais en club - sur "pause". Je remettrai le mode "lecture" en juin.

Qu'est-ce qui vous motive dans ce challenge plutôt délicat?

M.R: Je ne reviens pas à Castres, où j'ai passé plus de dix ans et où mes trois enfants sont nés, comme un sauveur. Je pense plus simplement que le Castres olympique, qui a été champion il y a deux ans, finaliste l'an passé, est un club de Top 14 et qu'il doit le rester. Il n'est pas à sa place aujourd'hui et le seul objectif, c'est de tout faire pour parvenir au maintien. Je suis confiant. Je me sens capable de redresser la situation, ça ne me fait pas peur mais il faudra que tout le monde s'y mette. Ce n'est pas Mauricio tout seul qui va assurer le maintien, mais les joueurs, le staff, les dirigeants, les supporters. On a besoin de tout le monde, et si un seul élément vient à manquer cela sera compliqué, très compliqué. Moi, je vais montrer un chemin et tout le monde devra suivre. Je suis serein, on va y arriver!

Sur l'attitude, il n'y aura rien, rien de négociable! Il y un club à sauver

Concrètement, votre intervention sera davantage tournée vers l'aspect technique, le mental?

M.R: On va travailler sur les petits détails. Ce qu'il faut, c'est retrouver de la confiance. Les joueurs, on ne va pas leur apprendre le rugby mais on va être les meilleurs là où il n'y a pas besoin de talent: l'envie, les plaquages, l'investissement. Tout le monde va mettre son ego au service du CO! Pour se maintenir, il nous faudra aussi un peu de chance, c'est sûr. Mais plus on travaillera, plus on aura la chance avec nous. Je veux un bloc, un vrai bloc, les titulaires, les remplaçants, tous sur le pont, j'ai bien dit tous! Sur l'attitude, il n'y aura rien, rien de négociable! Il y un club à sauver.

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