Marti: "Faire en sorte qu'un grand malheur ne nous arrive pas"

Par Rugbyrama
  • Laurent Marti - bordeaux bègles - 25 janvier 2014
    Laurent Marti - bordeaux bègles - 25 janvier 2014
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"Il faut faire en sorte qu'un grand malheur ne nous arrive pas", a déclaré Laurent Marti, président de Bordeaux-Bègles, battu samedi à domicile par La Rochelle (22-21), qui voit autant s'éloigner ses rêves européens que se rapprocher la zone de relégation.

Quelle analyse faites-vous de cette nouvelle défaite à domicile?

Laurent MARTI: C'est une mauvaise période que l'on a vu un peu venir et malheureusement, on voit que plus rien ne fonctionne. Avec cette défaite, et on commence à en accumuler beaucoup, on est obligé de dire que l'on va d'abord se concentrer sur le maintien parce qu'il peut y avoir encore beaucoup de surprises, il faut gagner encore deux matchs, il en reste deux à domicile. Oyonnax ne sera pas une partie de plaisir et Bayonne ressemble à La Rochelle. Le reste, on ne va plus en parler, il faut rester concentré et solidaire et surtout faire en sorte qu'un grand malheur ne nous arrive pas.

Est-ce qu'il y a un ressort de cassé?

L.M: Je ne sais pas. On avance plus quand on a le ballon. Quand on n'avance pas avec le ballon, on ne peut pas gagner. Cela fait quelques matchs déjà. J'ai dit depuis longtemps que l'on a fait des prestations trop belles pour être vraies, certainement face à des équipes démobilisées avec beaucoup de turnovers et d'exploits individuels. Il y a une constance dans ce championnat, on sait qu'il est très dur et très serré mais surtout, la vérité éclate souvent sur les huit, dix dernières journées. On est en plein dedans, il n'en reste plus que cinq, c'est là qu'on approche du but et que toutes les équipes se resserrent et ne laissent plus passer les occasions.

Quel a été le tournant de ce match?

L.M: Le tournant pour moi, c'est dès le début. Dès le début, on a la possession du ballon, on joue dans leur camp et on voit que l'on n'est absolument pas dangereux. Quand tu domines, que tu as le ballon et que tu ne mets pas l'adversaire à la peine, tu perds le match.

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