La Rochelle, de belles promesses pour la suite

  • Le deuxième ou troisième ligne rochelais, Jason Eaton
    Le deuxième ou troisième ligne rochelais, Jason Eaton
  • Le demi de mêlée maritime, Julien Berger
    Le demi de mêlée maritime, Julien Berger
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Le visage affiché, dimanche, lors de la victoire contre Grenoble (19-15) rend optimistes les Rochelais alors que se profile un déplacement capital pour la suite, samedi à Castres.

Serait-ce le vent de l’Atlantique ou leur public qui a rendu les Rochelais aussi rapide que peut l’être l’espadon en eau profonde? Bon chasseur, précis et observateur: l’espadon ne manque pas de qualités. Dimanche, sur le pré glacial de Deflandre, les espadons rochelais étaient les troisièmes lignes Kevin Gourdon et Jason Eaton, auteur du seul essai, le centre fidjien Levani Botia, gratteur à l’affût, ou encore l’ailier australien Alofa Alofa, sauveur en défense et dont les jambes ont été plusieurs fois toutes proches de l’essai. A l’image de tous leurs coéquipiers, ils ont montré, jusqu’au son de la sirène, un visage vaillant et déterminé.

L’ouvreur Fabien Fortassin, auteur de trois buts de pénalité et d’une transformation, revient sur l’esprit qui animait les siens: On ne s’est jamais affolés. Sur le terrain, on sentait les Grenoblois pas loin de nous, mais je n’ai pas vu d’affolement, ni d’inquiétude. On était sûrs de nos forces. On est resté sereins. L’ouvreur, qui retrouve les terrains six mois après une opération, retient aussi les très bonnes phases défensives, déjà vues au Racing qui s’y était cassé les dents. On avait dans l’optique de continuer là-dessus, dit-il encore. On ne prend pas d’essais, on fait un match entier à quinze.

Une équipe plus en contrôle

Titulaire au poste de demi de mêlée, le Belge Julien Berger insiste, lui aussi, sur la bonne tenue en défense. On s’était dit qu’on n’avait pas le choix, il fallait gagner. On a essayé de les bouger. On a produit du jeu pour les déstabiliser. On s’était dit qu’il fallait que notre jeu soit propre et construit. Contre une équipe comme Grenoble, qui produit du jeu et marque beaucoup d’essais, il fallait avoir une bonne défense pour gagner. C’est aussi ce qui nous a rassurés pour lancer notre jeu offensif. On pêche toutefois dans la finition, on termine deux ou trois fois dans l’en-but sans pouvoir scorer

Le demi de mêlée maritime, Julien Berger
Le demi de mêlée maritime, Julien Berger

Cette résistance aussi bien physique que mentale des Rochelais est source de promesses pour l’avenir, aux yeux de l’entraîneur en chef Patrice Collazo qui voit une équipe qui continue de grandir: Il y a des signes d’une équipe qui s’enlève ses complexes. On a trouvé les moyens de se faire contrer trois fois. Avant, on prenait des essais, là, on n’en prend pas. On gagne en maitrise et maturité. Quand on a joué sous pression, on est sorti tranquillement. J’ai senti les joueurs qui contrôlaient leurs gestes. Beaucoup de voyants étaient au vert: la conquête, la discipline, ou encore la défense. Enfin, tout comme Patrice Collazo, Julien Berger veut voir les siens capitaliser sur cette victoire avant le match de samedi à Castres. Ca nous donne beaucoup de confiance. Une victoire à domicile, ça nous lance pour la suite du championnat. On va se déplacer à Castres avec l’ambition de ramener des points

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