Faure: "Oyonnax, ça va être du très, très rude"

Après votre défaite contre le Stade français (30-43), est-ce que le match à La Rochelle (perdu 19-15) vous a rassuré sur votre jeu ?

Florian FAURE: Oui, sur le jeu et surtout sur l’état d’esprit. Contre Paris, il n’y avait pas grand-chose à garder au niveau du combat, de l’agressivité. On s’est fait bouffer de partout (sic). Là, il y a eu deux-trois faiblesses dans les rucks, où on s’est fait encore un peu secoués, mais dans l’envie, l’agressivité et la défense, c’était beaucoup mieux. Ce sont des matches qu’on doit pouvoir gagner normalement.

Après le premier essai des Rochelais, on vous a senti un peu tanguer. Est-ce que vous avez eu aussi cette impression-là ?

F.F: Ils n’ont pas été loin de marquer deux fois mais on a bien défendu, on s’est accrochés, on s’est arc-boutés. Après, on a eu aussi des occases qu’on n’a pas réussies à concrétiser. C’est un peu dommage parce qu’on n’arrive pas à tuer ces matches alors que l’on a les possibilités pour. Ce sont des matches comme ça qui nous font grandir et travailler. Oyonnax, le match qui arrive, ça va être du très, très rude. On connaît. On a vu ce qu’on a fait chez eux (défaite 40-27, NDLR). C’est à nous de bosser et de s’y filer.

Est-ce que la mêlée à La Rochelle vous a donné satisfaction ? Elle a semblé correcte dans l’ensemble…

F.F: Par rapport au match du Stade français, elle a été plus que correcte. On a eu tous nos ballons en mêlée, des ballons propres, en huit, c’est plaisant. Maintenant, La Rochelle, c’est passé, on a pris un point, on aurait pensé faire mieux. Il faut se projeter sur Oyonnax.

Deuxième ligne et troisième ligne, ce n'est pas le même métier 

Vous avez retrouvé votre poste de troisième ligne centre. Comment vous-êtes vous senti sur le terrain ?

F.F: Bien. Il y a eu un petit manque de repères parce que je rentrais en deuxième ligne à chaque fois. Le replacement a été un peu difficile. Le plus important est de trouver le rythme. Plus tu joues, plus tu l’as.

Comme vous le disiez, vous avez joué en deuxième ligne, à Toulouse et contre Paris. Est-ce qu’avant cette saison, vous aviez déjà occupé ce poste ?

F.F: Oui, à Biarritz (où il a évolué de 2009 à 2012), j’avais déjà dépanné plusieurs fois à ce poste.

Y avez-vous pris du plaisir ?

F.F: Ce n’est pas le même métier. On a le même maillot mais pas le même métier. Dans le système de jeu, c’est beaucoup plus physique. Les deuxième ligne abattent un sacré boulot. Plus la mêlée. Quand on ressort de la mêlée, les jambes tremblent un peu. Ce n’est pas pareil.