Urios: "Je n’ai pas été un bon guide"

"Face à cette armada (Montpellier, ndlr), on aura besoin de plusieurs choses. La première, ça va être réellement le soutien de notre public. Probablement qu’à Grenoble on a déçu les gens, j’en endosse une grande responsabilité par mon message, parlé, d’équipe ou ma composition d’équipe. On n’était pas comme d’habitude. On s’est beaucoup trop occupé de Grenoble avant de s’occuper de nous et je n’ai pas été un bon guide pour l’équipe. Donc on a besoin quand même de ce soutien parce que ça va être un match difficile et compliqué donc il doit nous porter, c’est important. La deuxième chose, c’est que les leaders doivent être de grands leaders, que ce soit à travers la maitrise du jeu et à travers le comportement et l’attitude. On a besoin d’avoir des leaders qui retrouvent du plaisir et qui au même titre soient des guides pour leur équipe, qu’ils soient capables de faire un grand match et qu’ils soient décisifs. La troisième chose, on a besoin de confiance et de joie d’équipe. J’ai trouvé qu’à Grenoble, quand ça a été dur et que l’on a perdu pied, on est sorti des schémas collectifs, on était plutôt dans des réactions individuelles, et ça ce n’est pas bon. On a besoin de jouer en confiance parce qu’on a besoin de jouer notre rugby, même si les conditions ne sont pas simples. Ce que j’ai dit aux mecs depuis le début de la semaine, c’est d’être nous-mêmes. J’ai vraiment le sentiment qu’à Grenoble, ce n’était pas nous. Que l’on joue en confiance parce qu’on n’a pas de complexe à avoir face à ces mecs (les Montpelliérains, ndlr), mêmes s’ils sont intrinsèquement meilleurs que nous sur le papier. Ça se joue sur le terrain et pas sur le papier".