Humilité, orphelin, challenge, Chaban...voici Julien Ledevedec

  • Julien Le Devedec, qui a porté les couleurs de Brive pendant quatre saisons avant de rejoindre l'UBB en 2014 - 2 novembre 2013
    Julien Le Devedec, qui a porté les couleurs de Brive pendant quatre saisons avant de rejoindre l'UBB en 2014 - 2 novembre 2013
  • Julien Le Devedec et Arnaud Mela, redoutable deuxième ligne briviste jusqu' à la saison passée - 21 décembre 2013
    Julien Le Devedec et Arnaud Mela, redoutable deuxième ligne briviste jusqu' à la saison passée - 21 décembre 2013
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Valeur sûre du pack briviste ces dernières saisons, le deuxième ligne Julien Ledevedec s'est fondu naturellement dans le moule de l'UBB cet été, attiré par son jeu et l'ambiance de Chaban, "son stade". Portrait.

Un poisson dans l'eau

En voilà un qui n'a pas eu de problèmes d'adaptation en changeant de club cet été. Perfectionniste, toujours à l'écoute et prêt à faire un peu de +rab+ comme lundi à l'entraînement avec Joe Worsley, le spécialiste anglais des skills, Ledevedec, 28 ans, à la carrière hachée par les blessures, avoue "être rentré dans le moule, en me faisant discret, en écoutant. J'apprends, je suis les plus anciens". Sa devise toujours la même depuis ses débuts pros, "tout donner, être enthousiaste" au sein d'un groupe qui lui rappelle énormément ce qu'il a connu en Corrèze. "C'est un peu le même style de vie, il n'y a pas de problèmes entre Français et étrangers, tout le monde se parle, on a la chance de manger ensemble le midi, ça aide".

Un seul être vous manque...

Ces dernières mois, son association avec Arnaud Méla, un des derniers vrais guerriers du Top 14, avait été l'un des principaux socles du succès et de la crainte que suscitait le pack briviste. En Gironde, Julien, qu'on annonce avec insistance aux portes de l'équipe de France, n'a pas encore trouvé son binôme. "Je ne sais pas encore qui fera Arnaud Méla ici, sourit-il. Notre entente avec Arnaud ne s'est pas faite du jour au lendemain. A Bordeaux, j'ai trouvé des garçons formidables comme Jandre (Marais), Adam (Jaulhac) ou Berend (Botha). On s'entraide, ils me donnent des conseils, ils n'essayent pas de me mettre hors du groupe. On a une concurrence qui est forte mais plutôt saine".

Julien Le Devedec et Arnaud Mela, redoutable deuxième ligne briviste jusqu' à la saison passée - 21 décembre 2013
Julien Le Devedec et Arnaud Mela, redoutable deuxième ligne briviste jusqu' à la saison passée - 21 décembre 2013

Nouveau challenge

"Je suis d'ici (natif de Sainte-Foy-la-Grande, en Gironde) et même si j'étais bien à Brive, j'avais surtout envie de tenter une nouvelle aventure". Nouveau défi, l'ancien Toulousain parle "de choix vraiment pas facile à faire" , mais met dans la balance "la façon de jouer de Bordeaux-Bègles, le nombre de spectateurs qu'il y a aux matchs (meilleure affluence de Top 14 la saison dernière), c'est déjà pas mal. C'est un peu ça qui m'a plu, ainsi que l'ambition du club affichée par Laurent Marti". "J'espère qu'on va pouvoir rêver, qu'il y aura un miracle au bout". De là à fixer des objectifs, le Girondin préfère prioriser et mettre en avant le jeu souhaité par le staff. "On sait tous que cela se joue à pas grand chose. Dans ce championnat, il n'y a que des grosses équipes, même dans les équipes qui montent. Lyon a recruté des stars, ils en avaient déjà en Pro D2. On sait très bien à quoi s'attendre contre eux, ils vont avoir les dents qui touchent par terre, cela va être dur, ils vont nous rentrer dedans, essayer de nous casser la bouche... On espère juste que cela va bien se goupiller pour nous".

Chaban, théâtre des rêves

Si la première levée face au LOU se jouera à Moga, l'évocation de Chaban où l'UBB disputera dix matchs cette saison, ravive des souvenirs impérissables dans la tête du géant bordelais. "Depuis tout petit, je suis supporter des Girondins. Ici, j'ai vu la finale de la coupe de l'UEFA perdue contre le Bayern Munich (1996), j'ai vu le quart de Ligue des Champions contre Lyon (2010), beaucoup de défaites en fait. Je compte aller voir les hommes de Willy Sagnol cette saison, j'espère que je ne suis pas chat noir", rigole-t-il. Côté ovale, il y a vécu des demi-finales de rugby en tant que spectateur. "J'y ai joué et gagné la finale d'accession de Pro D2 avec Brive, un +Boxing Day+ la saison dernière même si j'étais remplaçant. C'est un stade que j'admire, qui me fait rêver. Il ne me tarde qu'une chose, c'est de le fouler à nouveau avec l'équipe locale".

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