Bordeaux-Bègles à la recherche de la confirmation

  • Le groupe de l'UBB
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  • Louis-Benoît Madaule (Bordeaux-Bègles)
    Louis-Benoît Madaule (Bordeaux-Bègles)
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Après Toulon et en attendant Clermont, l'UBB poursuit son étalonnage samedi face au Stade français, autre gros du Top 14 mais moins fringant ces dernières semaines.

La deuxième mi-temps contre Toulon (28-23) a fait un bien fou du côté de Moga. Au classement d'abord car l'UBB a su conserver sa place dans le Top 6, son objectif de la saison, mais également dans les têtes, un brin soucieuses après l'épisode de Montpellier (défaite 34-24 en jouant une heure en supériorité numérique) et le premier acte manqué face aux Varois. A l'heure de retrouver le Stade français, leur adversaire préféré à Chaban avec Bayonne (14 points pris sur 15 possibles en trois saisons), les Girondins vont tenter de surfer sur l'impression laissée face au RCT en reconduisant un groupe quasi similaire, à l'exception du pilier gauche Sébastien Toafifenua, opéré lundi d'un arrachement osseux au ménisque et absent six semaines.

On va essayer de rester sur la même dynamique que la deuxième mi-temps de Toulon, confirme l'entraîneur des avants Régis Sonnes. On avait été en dedans physiquement sur le côté dynamique-explosif en première mi-temps, il y a eu plus d'allant après la pause, ce qui nous a permis d'avoir un peu plus d'ouverture et une dynamique sur le jeu. A froid, le staff unioniste a trouvé deux explications à cette mise en route laborieuse devant le double champion d'Europe qui a failli lui coûter cher: les trois semaines de coupure, avec un stage pour les hommes de Raphaël Ibanez contre deux aux hommes de Bernard Laporte qui ont affronté les Sharks, mais aussi l'opposition proposée par Toulon qui n'est pas n'importe qui, souligne Sonnes. Il ne faut pas négliger leur force, c'était une grosse équipe. Ils mettaient en place ce qu'ils voulaient, on n'arrivait pas à les perturber, ils arrivaient bien à nous bloquer ce qui ne nous a pas permis de rentrer dans le match, explique le technicien.

Un Stade français fragilisé, l'exemple d'Oyonnax et Bayonne à suivre

Samedi à Chaban, qui devrait une nouvelle fois afficher complet, l'UBB ne devrait pas souffrir d'un quelconque manque de rythme face à une équipe de Paris entre deux eaux ces dernières semaines par la faute d'un petit grain de sable qui a enrayé sa machine. La défaite à Bayonne (23-6 avec bonus offensif pour les Basques) qui suivait le camouflet reçu à Jean-Bouin devant Oyonnax (13-15) a mis en lumière un coup de moins bien déjà aperçu la saison dernière à pareille époque. Effet Tournoi? Au vu de leur parcours sur les trois dernières journées, ils ont un peu le couteau sous la gorge par rapport à leur résultat à Bordeaux, estime le troisième ligne Louis-Benoît Madaule. Ils vont venir avec la plus belle équipe même s'il y a des joueurs qui font le tournoi des Six Nations.

Louis-Benoît Madaule (Bordeaux-Bègles)
Louis-Benoît Madaule (Bordeaux-Bègles)

Quel Stade français on aura samedi? Je ne sais pas, c'est l'inconnu, reconnaît Sonnes. Je pense que ce sera du solide, ils ont l'une des meilleurs mêlées du championnat mais on ne se pose pas trop de questions sur eux, on ne perd pas d'énergie sur qui va jouer, comment. Le Stade français est une étape supplémentaire pour voir si on est toujours vivants, si on peut toujours espérer chercher une place qualificative. On se prépare d'abord sur notre propre performance, en se concentrant d'abord sur nous, sur cette première mi-temps de Toulon, les choses que l'on doit améliorer. Il y a quinze jours, l'Aviron a montré comment s'y prendre pour terrasser le co-leader de l'époque en mettant tous les ingrédients avec un gros pack, conquérant, solide à domicile sur les bases de conquête, énumère Madaule. A l'extérieur, quand la conquête n'est pas au rendez-vous, ça peut vite basculer. J'espère qu'on arrivera à prendre l'avantage sur ces phases, sur le jeu de mouvement en passant cette fameuse ligne d'avantage, avec suffisamment d'impact pour pouvoir avancer et mettre notre jeu en place, conclut le vice-capitaine bordelais.

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