Les 4 déclas qui montrent que Brive est prêt à se battre pour le maintien

  • Arnaud Mignardi (Brive) face à Castres - mai 2015
    Arnaud Mignardi (Brive) face à Castres - mai 2015
  • François Da Ros (Brive) mise sur l'envie pour battre le Stade français -mars 2014
    François Da Ros (Brive) mise sur l'envie pour battre le Stade français -mars 2014
  • Nicolas Godignon, entraîneur en chef de Brive - mai 2015
    Nicolas Godignon, entraîneur en chef de Brive - mai 2015
  • Arnaud Mignardi (Brive) - septembre 2014
    Arnaud Mignardi (Brive) - septembre 2014
  • Jean-Baptiste Péjoine, le demi de mêlée de Brive - mai 2015
    Jean-Baptiste Péjoine, le demi de mêlée de Brive - mai 2015
Publié le Mis à jour
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Brive jouera sa saison sur un match, ce samedi (16h15), en recevant Paris à Amédée-Domenech. Une saison qui pourrait voir les Brivistes descendre en Pro D2 deux saisons après avoir retrouvé l’élite, et alors qu’en coulisse le club se structure et progresse à tous les niveaux. Mais si Brive reste sur deux revers douloureux à Toulouse et à Castres, les Coujoux ont encore leur destin en main.

  • François Da Ros:
Nous sommes allés au Canet en Roussillon pour se retrouver, et travailler différemment. Pour faire en sorte que tout se passe au mieux pour les deux derniers matchs et pas seulement celui de Castres. On veut faire ce qu’il faut pour se maintenir et cela passera par une conquête plus efficace qu’à Castres. On s’est concentré sur les détails toute la semaine pour régler les problèmes de touches entrevus face au CO. Il faudra être agressif dès le coup d’envoi, car plus on est agressif, plus on est fort en touche.

La semaine passée, joueurs et staff technique avaient choisi de s’éloigner de leur routine afin de préparer dans la sérénité le rendez-vous capital de Castres. L’objectif de ce stage au Canet en Roussillon était de vivre 100% rugby et de souder encore un peu plus fort des liens déjà solidement tissés entre les joueurs. Brive avait alors pour objectif de l’emporter à Castres pour ne pas jouer cette dernière journée comme un "match de la peur". Force est de constater que le résultat obtenu était loin de l’objectif fixé (défaite 32-12). Après le cauchemar de la semaine précédente à Toulouse (défaite 67-19), Brive veut voir uniquement les aspects positifs de la réception du Stade français dans un match à quitte ou double pour son maintien en Top 14.

François Da Ros (Brive) mise sur l'envie pour battre le Stade français -mars 2014
François Da Ros (Brive) mise sur l'envie pour battre le Stade français -mars 2014
  • Nicolas Godignon:
Il faudra d’abord gagner ce match et, si on le peut, aller chercher une victoire bonifiée. Il nous faudra donner tout ce qu’on a pour maîtriser notre destin. Mais on va affronter un adversaire de qualité et il faudra d’abord faire les choses dans le bon ordre. Le Stade français peut envisager jouer une place dans les deux premiers en cas de victoire bonifiée, mais je pense qu’il faut aussi que chacun reste un peu à sa place et que l’humilité dans ce genre de match et de rigueur des deux côtés.

On le sait, les dernières journées de championnat rendent régulièrement fous les bookmakers. Selon les enjeux concernant chaque équipe, tous les résultats peuvent être envisagés. Ainsi le CABCL recevra un club encore intéressé par cette dernière journée. Le Stade français aura pour enjeu de remporter l’une des deux places qualificatives aux demi-finales de Top 14. Dans le même temps, Bayonne, adversaire numéro un dans la course au maintien, recevra La Rochelle qui n’a plus rien à gagner ou à perdre dans cette saison. Un élément important à prendre en compte à l’heure de défendre une 12e place au classement qui ne tient que par un maigre point d’avance.

Nicolas Godignon, entraîneur en chef de Brive - mai 2015
Nicolas Godignon, entraîneur en chef de Brive - mai 2015
  • Arnaud Mignardi:
On est tous très excités par cet événement. On a toujours notre destin en main et on sait ce qu’on à faire samedi. On respectera le rugby et on prendra les points à prendre avant de penser à un éventuel bonus. Si les Parisiens veulent être opérationnels pour les prochains matchs, c’est à nous de leur faire comprendre qu’il sera compliqué de venir chercher des points à Brive. C’est notre dernier match de la saison et on à rien à perdre contrairement à eux qui sont appelés à jouer les phases finales. Le fait de pouvoir compter sur le soutien de toute une ville nous pousse à donner le meilleur de nous même. Les messages de soutiens nous font chaud au cœur et on sait que samedi tout le stade sera avec nous.

Pour ne pas dépendre du résultat de Bayonne, et compte tenu qu’en cas d’égalité de points les Basques seraient maintenus, Brive doit l’emporter avec le bonus offensif. Pour créer les conditions de l’exploit, l’union sacrée a été décrétée autour du club et de son équipe fanion. Samedi, Le stade sera plein et aux couleurs noires et blanches. Le public poussera plus que jamais son équipe. Mais pour s’imprégner de cette ambiance, c’est l’ensemble de la ville qui s’est mobilisée cette semaine. Les commerces se sont parés aux couleurs de leurs favoris, et le club a invité les supporters à transmettre leurs messages de soutien via une page Twitter dédiée à cet événement si important en Corrèze.

Arnaud Mignardi (Brive) - septembre 2014
Arnaud Mignardi (Brive) - septembre 2014
  • Jean-Baptiste Péjoine:
On connaît les conséquences d’une défaite. Ce match est bien plus qu’une finale, bien plus qu’un simple match de rugby. On joue pour la survie d’un club et on doit se servir de cela pour trouver la motivation. Ce week-end ce sera la furia à Brive, on aura aucune retenue et on va tout donner, tout lâcher dans la bataille. Ce match là on le gagnera avec nos tripes. A nous de faire comprendre aux Parisiens que ce match est le notre, et qu’ils doivent se focaliser sur les phases finales.

Quel visage présentera l’équipe à l’occasion de ce rendez-vous de la dernière chance ? Le visage fébrile entrevu face à Lyon ou celui conquérant affiché face au Racing-Métro. Brive est un habitué des combats pour le maintien et le club aborde ce dernier rendez-vous capital avec une très grande sérénité. Qu’il gagne ou perde, qu’il se maintienne ou non, le club abordera la suite avec le calme et l’organisation qui le caractérise. Ainsi le staff technique a déjà prolongé son contrat pour les deux prochaines saisons, et de nombreux cadres accompagneront l’évolution positive de leur club, qu’il évolue en Top 14 ou Pro D2. Une confiance renouvelée qui donne l’envie de s’arracher à un groupe qui veut se transcender pour cet événement plutôt que de le subir.

Est-ce que ces ingrédients se révèleront suffisant pour éviter la charrette samedi en fin d’après-midi ? Tout se jouera probablement dans les ultimes secondes du temps réglementaire, à l’image de la saison passée où Oyonnax avait sauvé sa tête à Amédée-Domenech, au bout d’un match à distance palpitant avec Perpignan.

Jean-Baptiste Péjoine, le demi de mêlée de Brive - mai 2015
Jean-Baptiste Péjoine, le demi de mêlée de Brive - mai 2015
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