Oyonnax a gagné le respect et fait désormais peur à ses adversaires

  • La mêlée d'Oyonnax face au Racing-Métro - avril 2015
    La mêlée d'Oyonnax face au Racing-Métro - avril 2015
  • Christophe Urios, sur le banc d'Oyonnax - avril 2015
    Christophe Urios, sur le banc d'Oyonnax - avril 2015
  • Le demi de mêlée d'Oyonnax, Fabien Cibray, face au Racing - avril 2015
    Le demi de mêlée d'Oyonnax, Fabien Cibray, face au Racing - avril 2015
  • Benjamin Urdapilleta (Oyonnax) a encore parfaitement conduit son équipe
    Benjamin Urdapilleta (Oyonnax) a encore parfaitement conduit son équipe
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De week-end en week-end, les performances oyonnaxiennes sont louées et malgré elle, l’équipe d’Oyonnax a changé de statut en quelques mois. Pour preuve, l'UBB, qui reçoit le club de l'Ain samedi pour la dernière du stade André-Moga, s’inquiète de la dynamique plus que positive d’"Oyo".

L’histoire d’Oyonnax à André-Moga n’est pas de tout repos. Depuis que Bordeaux et Bègles ont fusionné en 2006, les joueurs de l’Ain ont toujours souffert dans l’enceinte béglaise, avec encore dans les têtes une défaite 35 à 10 la saison passée. Les cinq autres confrontations en Pro D2 entre 2006 et 2011 se sont également toutes soldées par des défaites. On ne fait pas les malins, on sait où on met les pieds. À chaque fois que l’on y va, on prend une trempe, prévient Christophe Urios.

Pourtant, dans ce duel entre concurrents directs à la qualification, le club en meilleure posture est bien celui qu’il entraine puisque six points séparent les deux équipes. Autrement dit, c’est un match qui sent la poudre, encore plus avec le contexte bordelo-béglais de ce dernier match de l’histoire de Moga. Qui l’aurait cru en début de saison ? Oyonnax aura des ambitions, comme toujours, tout en sachant que la tache s’annonce compliquée samedi soir car Bordeaux-Bègles est dans l’obligation de gagner, pour la postérité et le classement.

Christophe Urios, sur le banc d'Oyonnax - avril 2015
Christophe Urios, sur le banc d'Oyonnax - avril 2015

Urdapilleta: "Heureux d'être une équipe difficile à battre"

Au regard de sa deuxième partie de saison – qui en fait le leader de la phase retour – Oyonnax semble avoir gagné en crédibilité vis à vis des autres équipes. Avant, les équipes pensaient que l’on n’était pas fort et je crois que maintenant, on a gagné un peu de respect dans le championnat, analyse l’ouvreur argentin Benjamin Urdapilleta. C’est par ses performances sur le terrain que l’USO peut se vanter d’un nouveau statut assumé et complaisant. On est heureux d’être une équipe difficile à battre. C’est notre identité. Il faut que l’on continue à être dans cette philosophie et que les équipes nous craignent sur ce point là, avance quant à lui le pilier Antoine Tichit, qui évoque un déclic avec les succès à l’extérieur au Stade Français, au Racing Métro et dernièrement à Clermont. Plus tu engranges des victoires et plus tu prends confiance, rajoute t-il.

Les adversaires changent de discours

On s’attend à un combat très très très compliqué. Ce sera une équipe très difficile à battre. Cela nous embête beaucoup, on ne voudrait pas perdre pour notre dernier match à Bègles mais on tombe sur le très gros morceau de la phase retour. Battre Oyonnax, cela va être un sacré casse tête pour Raphaël [Ibañez] parce que je ne sais pas comment il faut jouer, comment il faut aborder cette équipe. Ce sont les paroles de Laurent Marti, le président de l’UBB, à l’issue de la victoire des siens au Lou il y a dix jours. Elle montre bien le ressenti des adversaires de l’USO. Il est rare de mettre la pression sur le club qui se déplace et il l’est d’autant plus que pour Oyonnax, c’est une nouveauté. Seulement, on ne tombe pas dans ce (nouveau) piège dans l’Ain. On n’a pas de pression mais eux oui, lance Christophe Urios car être dans les six fait partie de leur tableau de marche. Bordeaux est une grande opportunité pour nous. Si on venait à prendre des points là bas, on confirmerait encore plus notre statut dans les six et c’est ce dont on a envie aujourd’hui.

Le demi de mêlée d'Oyonnax, Fabien Cibray, face au Racing - avril 2015
Le demi de mêlée d'Oyonnax, Fabien Cibray, face au Racing - avril 2015

Oyonnax conserve son humilité caractérielle

Il ne faut pas croire que les éloges des adversaires montent à la tête des Haut-Bugistes. Un chanteur lançait il y a quelques années cette phrase devenue mythique: il va y avoir du sport mais moi je reste tranquille et celle-ci traduit bien l’état d’esprit actuel. On veut se qualifier mais on est tranquille. Normalement, quand une équipe joue libérée, elle joue mieux et se fait plaisir sur le terrain, sans stress ni nervosité, explique Benjamin Urdapilleta. Ce rendez-vous est abordé comme la troisième des cinq finales que l’USO s’est fixées, depuis qu’elle assume être un candidat à la qualification. Et aborder les matchs comme des finales, cela change beaucoup de choses selon Christophe Urios car tu ne te soucis pas de ce qui va se passer si tu gagnes ou si tu perds. Mais force est de constater qu’à trois journées de la fin, un nouveau coup à l’extérieur serait quasiment décisif, si on fait deux victoires sur trois, je ne vois pas ce qu’il peut nous arriver pour être dans les six, reconnaît Antoine Tichit.

Benjamin Urdapilleta (Oyonnax) a encore parfaitement conduit son équipe
Benjamin Urdapilleta (Oyonnax) a encore parfaitement conduit son équipe
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