Un match plein, la recette rochelaise contre Clermont

  • Peter Grant et les Rochelais se doivent de faire un gros résultat face à Clermont
    Peter Grant et les Rochelais se doivent de faire un gros résultat face à Clermont
  • Jean-Pascal Barraque, centre de La Rochelle
    Jean-Pascal Barraque, centre de La Rochelle
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Après leur point de bonus défensif à Toulouse lors de la précédente journée de championnat, et une bonne rencontre où ils ont montré leur ténacité contre le Connacht samedi dernier, les Rochelais devront régler leur concentration sur 80 minutes. Chose qui leur a coûté cher, notamment la victoire, la semaine passée.

S’en remettre à son passé. Comme ce 4 novembre 2010. Pour se dire que certains Rochelais ont déjà battu les Clermontois en Top 14 (22-14, ndlr). Et se persuader qu’au final, il n’y a pas vraiment d’Everest. Juste des pensées qui nous empêchent de donner pleinement ce qu’on a dans le ventre. Contre Clermont, le leader de Top 14 qui vient samedi à Deflandre, les Rochelais n’ont pas vraiment besoin qu’on leur donne de l’appétit. Un stade plein, avec 15.000 spectateurs qui exultent, devrait leur mettre l’eau à la bouche dès l’échauffement. Tout comme le contexte qui fait de cette rencontre, l’une de celles qu’ils ont tous envie de jouer. Il n’y a qu’à entendre l’Ardéchois et troisième ligne Kévin Gourdon, ancien de l’ASM, pour s’en convaincre. C’est le haut-niveau. En tant que joueur de rugby, on veut goûter à ce monde-là.

En regardant dans le rétro du Connacht, samedi dernier en Challenge Cup (défaite 20-30), on peut voir que la marche à franchir pour tenir tête aux gros n’est plus très loin. Ouvreur la semaine passée mais centre depuis le début de la saison, Jean-Pascal Barraque veut que son équipe soit le loup qui ne laisse pas d’espoir à la brebis. Contre les Irlandais du Connacht, les Maritimes ont eu une belle répétition du match qu’il faudra livrer contre les Auvergnats. En menant 20-16 jusqu'à cinq minutes de la fin, ils ont à la fois montré toute leur ténacité à tenir un gros mais aussi leur faiblesse, en encaissant deux essais dans cette maudite fin de match. Il nous a manqué de tuer le match contre le Connacht, explique Barraque. Contre Clermont, ce sera à nous de savoir le faire. Ne pas relâcher nos efforts et être un ton au-dessus jusqu’au bout, c’est bien ce qu’il va falloir faire.

Jean-Pascal Barraque, centre de La Rochelle
Jean-Pascal Barraque, centre de La Rochelle

Dix matchs pour se sauver

En effet, le compte à rebours du Top 14 est enclenché. Il reste dix matches, pile poil. Les points à prendre sont précieux quand on est dernier. Les Maritimes ne craignent pas les Clermontois. Mais plutôt eux-mêmes. On a lâché mentalement samedi, reconnait Barraque. Il nous a manqué ce petit effort. On aurait du le faire. On voit bien que contre un gros, ça ne pardonne pas. Néanmoins, on a retiré des choses vraiment positives de ce match et j’espère qu’on va continuer sur cette lancée. L’important et c’est rassurant, c’est qu’on ne s’est jamais senti dépassé.

Lâchés pour la bonne cause des Six Nations par Uini Atonio et Loann Goujon, les Maritimes ne semblent pas perturbés outre-mesure. Ceux qui les remplacent sont au moins aussi bons, place l’entraineur en chef Patrice Collazo. Les Clermontois sortent de la Coupe d’Europe qui est l’un de leurs objectifs, termine Barraque. On sait la qualité de leur effectif. Leur défense est bonne. A nous de jouer le coup à fond en attaque, et le reste devrait suivre petit à petit. Même si on reste sur quatre défaites de suite, moralement, on en est bien ressorti.

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