Racing: Le staff attend des combattants

  • Antonie Claassen et Johan Goosen (Racing)
    Antonie Claassen et Johan Goosen (Racing)
  • Laurent Travers dirige l'entraînement du Racing
    Laurent Travers dirige l'entraînement du Racing
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Le Racing-Metro débute ce samedi sa saison régulière à Montpellier, là où il avait mal terminé la dernière (44-10). Stigmatisés par Laurent Labit après le match amical contre Toulon pour leur "agressivité gentlemen" les Ciel et Blanc ont été vivement incités à mettre le bleu de chauffe pour ouvrir leur saison.

La formule est loin d'être passée inaperçue. Juste après un match amical où les Racingmen avaient tenu la dragée haute au RCT, champion de France et double champion d'Europe en titre, le coentraîneur Laurent Labit soulignait encore un certain manque d'engagement physique des siens, qu'il résumait par une "agressivité gentlemen". Un reproche qui ne date pas d'hier, puisque déjà, lors de la demi-finale du précédent championnat contre le club varois, le problème avait été soulevé. Certains joueurs avaient alors regretté après coup d'avoir "trop respecté" les Toulonnais.

Des mots toujours un peu piquants pour des rugbymen de haut niveau, alors que se profile un début de championnat aussi terrible que passionnant pour les Franciliens. "On ne devrait pas être obligé de s'entendre dire ces mots-là pour commencer à réagir, lance le talonneur Virgile Lacombe. C'est à nous de nous en rendre compte par nous-mêmes. Contre Toulon, la saison dernière, en demi-finale, c'est ce qui nous a manqué. Maintenant, si on veut se faire respecter comme tous les gros clubs, nous devons être en mesure de répondre présents aussi à ce niveau-là car le rugby est avant tout un sport de combat". Le recrutement de joueurs réputés généreux dans les corps à corps tels que le deuxième ligne Luke Charteris ou le troisième ligne Antonie Claassen abonde dans ce sens.

Travers: "Notre priorité est d'être présent dans le combat"

Toujours en harmonie avec son binôme, Laurent Travers tient lui aussi à voir des guerriers en ce début de saison, afin d'éviter le départ poussif de la saison dernière. Un long retard à l'allumage qui avait forcé les Racingmen a cravacher pour rentrer des les clous des phases finales. Là encore, l'engagement physique est au cœur du discours. "Pourquoi on dit cela ? Parce que le rugby est fait de combat, et ce qui est important est d'être présent dans le combat. Vous pouvez mettre toutes les stratégies et les tactiques en place, même si elles sont nécessaires, une chose est essentiel : le combat. Notre priorité est d'être présent dans ce domaine pour pouvoir mettre en place toutes les stratégies qu'on peut travailler. On a un calendrier qui est ce qu'il est en début de saison, et on commence par un déplacement à Montpellier, qui est demi-finaliste, et qui ambitionne de jouer le titre. À nous de répondre présent".

Tout juste qualifié pour les phases finales en fin de saison dernière, le Racing avait quelque peu délaissé ce qui avait fait sa force une année durant pour se lancer dans une entreprise de jeu débridé lors de la dernière journée. À la clé, une correction infligée par les Cistes et un rappel à l'ordre présidentiel dès le lundi matin. Pas dans le groupe à l'époque, le trois-quarts centre Alexandre Dumoulin a semble t-il bien saisi le message. "L'année dernière, on n'était pas invité sur ce match à Montpellier. On a pris une belle branlée. Il faudra sûrement être deux fois plus agressif que ce qu'on a pu être la saison dernière chez eux". La bataille promet d'être rude, samedi soir, du côté de l'Altrad Stadium.

Laurent Travers dirige l'entraînement du Racing
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