Noriega: "Ça va être un challenge devant avec les mêlées, les ballons portés"

  • Patricio Noriega, entraîneur en chef de Bayonne
    Patricio Noriega, entraîneur en chef de Bayonne
  • Patricio Noriega et Nicolas Morlaes discutent
    Patricio Noriega et Nicolas Morlaes discutent
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Avant de recevoir les Brivistes à Jean-Dauger, Patrico Noriega, entraîneur en chef de l'Aviron bayonnais, sait que ses avants vont avoir du répondant en face.

Comment qualifieriez-vous ce match contre Brive à Bayonne ?

Patricio NORIEGA: C’est le match le plus important pour nous jusqu’ici cette saison. Il est très important. Pour tous les efforts que fait le club que nous faisons en tant qu’équipe. Cette semaine, on a beaucoup travaillé. Quand tu perds, tu as la nécessité de gagner, de retrouver la confiance et ce match est très important pour tout ça.

Ce match contre Brive est important car vous jouez aussi face à un concurrent pour le maintien.

P.N.: Il est encore tôt pour parler comme ça. On verra plus tard quelles seront les premières huit ou neuf équipes et le reste. Le championnat est encore trop tôt. Je crois en la possibilité de l’équipe de tout le temps s’améliorer. Toulouse, Castres, sont en difficulté et c’est pareil pour d’autres.

Que pensez-vous de cette équipe de Brive et de son capitaine de combat Arnaud Mela ?

P.N.: Une équipe avec beaucoup de cohésion, agressive avec beaucoup de joueurs expérimentés. Ça va être un challenge devant avec les mêlées, les ballons portés. Toutes les situations autour des rucks vont être intéressantes. C’est une équipe qui aime beaucoup le jeu court mais qui a aussi beaucoup de vitesse sur les extérieurs. On va voir si dans la bataille des avants ils seront capables de faire chez nous ce qu’ils font d’habitude.

C’est mieux de jouer à domicile pour gagner ?

P.N.: Le soutien du public est immense ici. Les joueurs aiment beaucoup jouer à Bayonne. C’est inconscient, que ce soit toi ou l’adversaire, tu as la même opportunité de gagner, mais c’est sûr que c’est mieux Bayonne pour nous.

Samedi, ce sera la meilleure équipe que l’on a pour assurer les quatre ou cinq points

Avez-vous noté une amélioration de votre équipe entre les matchs de Castres et du Stade français ?

P.N.: Le plus important est que nous avons perdu. Le bilan est celui-là. On peut dire qu’on a avancé d’un pas entre Castres et le Stade français, mais on a perdu. Il faut gagner. Individuellement et collectivement on a fait des choses positives, mais on n’est pas satisfait avec la défaite. Tous les changements que l’on fait entre chaque rencontre, c’est pour améliorer et on donne l’opportunité à d’autres de se montrer. Samedi, ce sera la meilleure équipe que l’on a pour assurer les quatre ou cinq points.

A Paris, la touche a été un secteur encore défaillant comme à Castres. Comment l’expliquez-vous ?

P.N.: C’est une mauvaise performance individuelle et collective. Il faut exécuter ce que l’on fait à l’entraînement. C’est seulement l’exécution qui n’a pas fonctionné, des détails comme la position des mains, le timing du lancer. Ce n’est pas facile pour Anthony (Etrillard, ndlr) car il était remplaçant et il a dû jouer quatre-vingt minutes. Après le bilan de la vidéo, l’analyse des dernières heures, on a mis en place des options différentes. Il n’y a pas d’excuses à avoir. On a travaillé, travaillé les lancements et les éléments importants.

L’indiscipline vous coûte également cher ?

P.N.: On a beaucoup parlé de l’indiscipline, même si on s’est amélioré spécialement autour des rucks et dans la situation plaqueur-plaqué. Mais c’est vrai que les deux cartons jaunes à Paris dans des moments clés sont des fautes qui nous coûtent cher. Mais Scott (Spedding, ndlr) ce n’est pas grand-chose. Il pousse en contre ruck et essaye seulement de ralentir le ballon. Il y a une moyenne de deux cents rucks par match. Dans cinquante pour cent des cas, le défenseur met les mains sur le ballon. Ça ne méritait peut être pas un carton jaune. Pour Ollivon, il était de côté et il est en retard pour aller chercher le ballon. C’est une faute malheureuse.

Patricio Noriega et Nicolas Morlaes discutent
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