Malgré trois défaites de rang et une position délicate, Grenoble positive

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Alors que Castres et Bayonne se sont rapprochés à un point du FCG dans la lutte pour le maintien, joueurs et staff isérois, conscients de la situation délicate, restent malgré tout positifs. Grenoble a toujours son destin en main avec deux réceptions sur ses trois derniers matchs. Même s’il s’agit de Clermont samedi et de Toulouse le 16 mai.

Sans doute que Grenoble ne l’avait pas imaginé même dans le pire scénario. Lors de la 23e journée, le FCG s’incline à Bayonne et cède le bonus offensif à l’Aviron. Déjà, c’est une très mauvaise affaire. Il voit ensuite que Castres a empoché une victoire bonifiée face à Clermont, après avoir appris les succès de La Rochelle, après la sirène, sur Toulon, de Brive sur Montpellier et de Bordeaux à Lyon… Conséquences, Grenoble est redescendu au onzième rang et, avec toujours 48 points, ne compte plus qu’un point d’avance sur Castres et le premier relégable, Bayonne, à trois journées de la fin.

Pour autant, bien que conscient de cette situation compliquée, du côté de l’Isère, on préfère positiver. C’est vrai qu’il y a quelques éléments pour le faire. D’abord à Bayonne, Grenoble a retrouvé une bonne assise en mêlée, mise à mal contre Castres et Toulon. Les ballons portés du FCG ont mis au supplice la défense de l’Aviron. Jonathan Wisniewski a retrouvé l’efficacité dans ses tirs au but, après deux matchs compliqués face au CO et au RCT. En termes de statistiques, le match de Bayonne est le meilleur que l’on a produit à l’extérieur, souligne Fabrice Landreau. Avec seulement sept pénalités concédées, en tenant le ballon 17 minutes contre 12 pour Bayonne, (mais) en inscrivant seulement trois essais et en encaissant six. Il a manqué le plus important, la victoire. Ces bonnes choses demandent bien sûr aussi confirmation dès samedi contre Clermont.

Florian Faure et les grenoblois auront besoin de tout le monde pour se maintenir - mars 2015
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Wisniewski: "Contre Clermont et Toulouse, on sait ce qui nous attend"

Plus généralement, avec deux réceptions, l’ASMCA et Toulouse, sur ses trois dernières sorties, le FCG reste maître de son destin, à condition bien entendu de gagner. Quand on voit qu’il y a un Castres-Brive la semaine prochaine, quand vous êtes l’une ou l’autre de ces équipes vous ne savez pas ce qui va se passer. Ce sont des matchs horribles, couperets. Nous, on reçoit le vice-champion d’Europe et l’équipe la plus en forme sur la phase retour. On sait que c’est plus dur, ça fait plus mal mais on sait ce qui nous attend, où on met les pieds. Qu’est-ce qu’on veut de mieux quand on est joueur de rugby? Ce sont des matchs comme ça qu’on a envie de vivre, de jouer. On a vraiment hâte d’être à samedi, avoue Jonathan Wisniewski.

Autre raison pour rester positif: si le FCG n'est pas sauvé, il n'est pas le seul dans ce cas. De Montpellier, septième avec 51 points, à Bayonne, treizième avec 47, aucune formation n’est à l'abri.Je crois que c’est inquiétant pour toutes les équipes concernées par le maintien, pas que Grenoble. Bien sûr que la situation n’est pas confortable, je préférerais avoir 52 points ou 50 comme La Rochelle, reprend Landreau. Notre challenge, c’est de se remettre dans la dynamique de la victoire (le FCG reste sur trois défaites de rang, une première pour lui cette saison en Top 14, ndlr). Notre équipe a besoin de ça, pour gagner ce petit capital confiance qui nous fuit. On a la chance de recevoir deux fois, des cadors qui viendront faire le classement chez nous. Mais oui je suis optimiste, oui je suis positif et je continue de dire aux gars: ça va tourner.

Le demi d'ouverture grenoblois, Jonathan Wisnieswki, face à Toulon - avril 2015
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Landreau: "L’investissement des joueurs est remarquable"

Ce qui rend notamment optimiste le directeur sportif grenoblois, c’est l’état d’esprit qui règne dans le groupe. L’investissement des joueurs est remarquable, je ne peux pas leur reprocher grand-chose. L’ambiance de travail entre nous est super bonne. Il n’y a pas de ver dans le fruit.

Pas question de se recroqueviller dans cette dernière ligne droite. Il ne faut pas tomber dans cette spirale négative, en se disant ‘il ne faut plus jouer’, etc., prévient l’ailier Benjamin Thiery. C’était notre force. Il faut rester ambitieux jusqu’au bout, provocateur, joueur, pour se créer les choses. Si on ne crée rien, il ne se passera rien. Notre salut vient par le jeu, le déplacement. Il faut retrouver cette envie de se déplacer et de se surpasser.Changer l’état d’esprit, la philosophie serait une grave erreur, affirme en écho Wisniewski.

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