Marti: "La marge de manœuvre de l'UBB est très étroite" 

  • Laurent Marti, ici en compagnie du manager de l'UBB Raphaël Ibanez
    Laurent Marti, ici en compagnie du manager de l'UBB Raphaël Ibanez
  • Laurent MARTI  - bordeaux bègles toulouse - 17 aout 2013
    Laurent MARTI - bordeaux bègles toulouse - 17 aout 2013
Publié le
Partager :

Laurent Marti, président de l'UBB qui a terminé meilleure affluence du Top 14 la saison dernière, navigue entre ambitions et réalisme à l'évocation des objectifs de son club.   

Quels sont les objectifs pour cette nouvelle saison ? Faire mieux que l'an dernier ? 

Laurent MARTI: C'est difficile de faire mieux que l'an dernier. C'est ce que l'on espère tous secrètement, une sixième place, un quart de finale nous ferait absolument rêver, c'est quelque chose à laquelle on n'a jamais goûté, ce serait un gros pas en avant. Mais le souci, c'est qu'on n'a pas fini loin du sixième mais pas fini très loin non plus des derniers. Cela nous inquiète, on sait que notre marge de manœuvre est très étroite et qu'il suffit de perdre un des deux premiers matches à domicile qui sont très piégeux pour tout de suite être dans une mauvaise situation. On n'a pas l'effectif pour dire 'on joue absolument la sixième place' et en même temps on voit que Biarritz et Perpignan sont descendus l'année dernière, donc cela nous inquiète. Si on fait la même saison que l'année dernière, on ne peut pas être mécontent mais comme on est toujours assez ambitieux et qu'on a envie de plus, on rêve de jouer la sixième place jusqu'au bout, comme la saison dernière.

De quelle manière avez-vous bonifié ce groupe ? 

L.M: Il y a des joueurs qui ont été internationaux ou qui sont proches du niveau international, qui connaissent bien le rugby français, il y a beaucoup de JIFF dans notre recrutement. Il n'y a pas d'exceptionnel mais la rotation pourra s'effectuer avec une concurrence plus forte, ce qui en général porte un groupe. 

Avec les ex-Catalans et ex-Biarrots (Guiry, Guitoune ou Lesgourgues...), avez-vous senti des joueurs revanchards ?

L.M: Oui mais il faut vite qu'ils l'évacuent. Ce sont des descentes réalisées dans un contexte très particulier, ce sont des joueurs qui ont beaucoup donné dans leur club l'année dernière, ils faisaient partie des meilleurs éléments de ces équipes. A partir de là, on ne peut pas dire que ce sont des garçons qui sortent d'une très mauvaise saison à titre individuel. 

Réduire un stade quand on fait 27000 spectateurs de moyenne, ça parait une hérésie et pour nos finances, c'est capital

En terme de délocalisations, l'UBB franchit également un pas avec dix matches à Chaban-Delmas...

L.M: Oui, il y a trois délocalisations à Bègles finalement... (sourire) C'est fabuleux, Chaban est un terrain qui nous réussit bien, c'est important pour les finances du club et qui génèrent énormément d'émotions car il y a une communion avec le public qui est assez exceptionnelle. Rien qu'à l'idée de se dire que si cela gaze bien sportivement dans la saison, on va se refaire plusieurs affiches à 33000 spectateurs et avec la même ambiance, cela nous donne du baume au cœur. 

Où en sont les discussions avec la mairie de Bordeaux sur la capacité de Chaban dans les années à venir ? 

L.M: Je ne sais pas, elles vont reprendre certainement en septembre. Nous on est heureux qu'Alain Juppé nous ait donné la possibilité de continuer à Chaban mais le club a besoin d'un stade Chaban-Delmas à 33000 et pas à 20000, parce que sinon on va frustrer beaucoup de girondins amoureux du rugby. Réduire un stade quand on fait 27000 spectateurs de moyenne, ça parait une hérésie et pour nos finances, c'est capital. 

Laurent MARTI  - bordeaux bègles toulouse - 17 aout 2013
Laurent MARTI - bordeaux bègles toulouse - 17 aout 2013
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?